La fanfare du légitime au service de la parade des émotions.
A-t-on besoin de l’assentiment publique pour ajouter au désir de former un cercle hédoniste à l’image du noyau familial ? Que ce mariage d’intentions personnelles s’exécute sous l’égide d’une institution plus que millénaire n’est-elle pas une puérile demande d’approbation pour intégrer la norme et les conventions ?
Ce besoin de rituel religieux claironnant, enjolivé de bons sentiments pour attendrir le spectacle au même titre que les fleurs de pervenche sur un lit de roses, n’officialise-t-elle pas la reconnaissance plutôt que de célébrer l’union elle-même ? Que l’assemblée réunie chahute la cérémonie, les fleurs euphoriques des bonnes intentions tomberont-elles comme un rideau pendant l’entracte au même titre que les éphémères que l’on voudraient éternelles ?
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