• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Le Gaïagénaire 19 juillet 2014 16:46

Toute cette conversation fait abstraction de plusieurs non-dits.


1-Le POUVOIR. Le mariage permet-autorise-exonère tous les abus de pouvoir sur les enfants. Un juge de la cour supérieure du Québec en a décidé ainsi contre un demandeur qui alléguait, témoignages d’experts psychiatres à l’appuis, avoir été traumatisé gravement par des parents se justifiant par l’observance religieuse ;

2-C’est ce POUVOIR que cherche à « répéter » les homosexuels souhaitant adopter des enfants ;

3-C’est aussi ce POUVOIR de « répétition » qui motive le choix de l’exercice de bien des « professions » ;

"(…) je connais les défenses du lecteur qui n’a pas fait d’analyse, les sentiments de culpabilité qui s’instaurent en nous dès lors que l’on nous parle de la cruauté tandis que la voie du travail du deuil doit encore rester fermée. (…) Nous sommes tellement habitués à percevoir tout ce qui nous est dit comme des prescriptions et des prédicats moraux que la pure information est parfois ressentie comme un reproche et n’est, par conséquent, absolument pas reçue. Nous nous défendons à juste titre contre de nouvelles exigences, quand on nous a déjà trop demandé en nous imposant trop tôt, et souvent par la force, les règles de la morale. L’amour du prochain, le don de soi, l’esprit de sacrifice – que de belles formules, mais quelle cruauté ne peuvent-elles pas cacher pour la simple raison qu’elles sont imposées à l’enfant, et ce dès une époque où les dispositions à l’amour du prochain ne peuvent pas être présentes. Du fait de la contrainte, il n’est pas rare qu’elles soient même étouffées dans l’œuf, et ce qui reste n’est alors qu’une inlassable astreinte. C’est comme une terre trop dure sur laquelle rien ne pourrait pousser, et le seul espoir d’obtenir malgré tout l’amour exigé réside dans l’éducation de ses propres enfants, que l’on peut à son tour contraindre impitoyablement."A. Miller, C’est pour ton bien – Racines de la violence dans l’éducation de l’enfant, Paris, Aubier, 1984, traduction Jeanne Étoré, p. 21 

 »Le principe pédagogique selon lequel il faudrait “ orienter dès le départ l’enfant dans une certaine direction ” naît du besoin de dissocier du soi les éléments inquiétants de sa propre intériorité et de les projeter sur un objet disponible. Le caractère malléable, souple, sans défense, et disponible de l’enfant en fait l’objet idéal de ce type de projection. L’ennemi intérieur [la face cachée de sa propre lune], peut enfin combattre à l’extérieur ». A. Miller, C’est pour ton bien, supra, p. 111.  Ibid., p. 112.


4-Le SACRÉ c’est en réalité la quête de l’unité de soi. Autant je ne peux nourrir l’AUTRE en me sustentant, autant est illusoire de se nourrir de l’AUTRE.


5-Pour ceux qui ont faim et soif de « vérité », ils trouveront au moins trois textes qui énoncent une démarche iconoclaste à l’adresse suivante :


https://www.facebook.com/gaiagernaire?sk=notes




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès