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eric 17 juillet 2014 11:30

On ne peut pas tenir des raisonnement justes sur la base de prémices fausses.

Marx, comme tous les arrières arrières grand parents des gauches contemporaines, était un petit bourgeois pétris de culture classique. Lui n’ignorait pas ce qu’était le prolétariat.

La dernière catégorie des privilégiés dans l’empire romain. Citoyens, ils avaient le droit de vote, qu’ils n’exerçaient pas toujours, mais bénéficiaient du système social de redistribution, « du pain et des jeux ».

Mais alors pourquoi cette confusion qui a finit par s’imposer dans les esprits à gauche entre ouvriers, paysans, travailleurs, et ces petits parasites, vivant des finances publiques ? ( petits, parce qu’au dessus ils vivaient aussi des rapines de l’empire sur les populations imposables). Entre esclaves et affranchis, qui eux faisaient tourner l’économie et correspondraient réellement à ce que les gauches nomment aujourd’hui et à tort prolétariat, et les assistés ?

Petit bourgeois de la classe moyenne lettrée, c’est à dire prototype du militant de gauche en tout temps et en tout lieux, Marx doit répondre à deux impératifs, : assumer le mépris intellectuel des gauches pour le peuple, le vrai, justifié par le fait que : celui-ci ne les suit pas ; « ce ne sont jamais que des bacs moins beaucoup ( argument toujours utilisé pour le FN de nos jours) ; se situer soit même dans la catégorie des victimes, sans pour autant être obligé de s’identifier à ce peuple méprisable.

 »Nous aussi, nous sommes des victimes, mais quand même pas des ploucs...« Et même ceci n’étant pas assez prestigieux pour une classe sociale d’abord caractérisée par un fantastique arrivisme, Lénine fut obligé de compléter avec la notion d’avant garde....

Il ne faut pas juger avec les yeux d’une autre époque. Quand Jaurès crée l’ humanité, pour 4 pages, il y a 8 rédacteurs agrégés dons 7 normaliens de mémoire. Comment voulez vous que ces gens aient non seulement la moindre idée sur le travail productif ; l’économie et les ouvriers, mais aussi un vrai désir qu’on les confondent avec ceux-ci. On peut être à gauche, on n’en a pas moins d’amour propre. Rien n’a réellement changé depuis. Les gauches, notamment de gauche sont toujours peuplées de »prolétaires" au sens romain, et les vrais ouvriers s’abstiennent ou votent FN, UMP.

Après, vu les erreurs conceptuels, de départ, les erreurs historiques en deviennent bénignes... L’impôt sur le revenu fut d’abord évoqué pour boucher les trous du budget de la république, pas pour redistribuer, puis mis en place par Caillaux ( pas du tout socialiste) pour financer l’effort de guerre....Alors l’idée qu’on a fait la guerre pour l’éviter...

Elles posent quand même une question de fond et en rapport avec le problème de concept. On l’a vu , les gauches, c’est sociologiquement la classe moyenne lettrée frustrée dans ses ambitions, instrumentalisant un discours de pseudo justice sociale pour se faire une place au soleil.

Mais ce sont des lettrés. L’accumulation d’approximations historiques dans cet article, est ce à nouveau un point PISA ? Ils ne savent pas, et ils n’ont même pas appris à vérifier grâce à internet, ou sont-ce des mensonges délibérés ? Des éléments du discour de classe des catégories sociales de gauche pour aliéner les reste de la société et obtenir une part du gateau supèrieure à ce que justifierait leur utilité sociale ? Un marxiste répondrait je pense par la seconde réponse.


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