Fin de l’article 7 de la charte du HAMAS

Le Mouvement de la Résistance Islamique est l’un des maillons de la chaîne de la lutte contre les envahisseurs sionistes. Cela remonte à 1939, et à l’émergence du martyr Ezzedine al-Qasem et de ses frères, les combattants membres des Frères Musulmans. Elle s’allonge pour s’unir avec une autre chaîne qui est la lutte des Palestiniens et des Frères Musulmans lors de la guerre de 1948, puis les opérations du jihad des Frères Musulmans en 1968 et plus tard.

Si les maillons ont été éloignés les uns des autres et les obstacles mis par les valets du sionisme sur la route des combattants, le Mouvement de la Résistance Islamique aspire à la réalisation de la promesse d’Allah, quelque que soit le temps que cela prendra. Le Prophète, qu’Allah le bénisse, a dit : « Le Jour du Jugement dernier ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les juifs, quand les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres. Les rochers et les arbres diront, O Musulmans, O Abdallah, il y a un juif derrière moi, vient le tuer. Seul l’arbre du Gharkad ne le dira pas, parce que c’est un arbre des juifs » (rapporté par Boukhari et Moslem).

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L’objectif du HAMAS, fort clairement exprimé ici, reprend les fantasmes génocidaires de Mohammed Amin al-Huseini, oncle de Yasser Arafat, ami de Heinrich Himmler, artisan de la solution finale.

L’objectif du HAMAS n’a jamais été d’organiser au mieux la vie des habitants de Gaza, mais de détruire radicalemnt l’état d’Israël et ses habitants juifs. Toute trêve dans les périodes de guerre, tout armistice, comme en 2012, n’obéit qu’à une seule nécessité : reconstruire le potentiel de destruction. Les aides internationales (Gaza est la région du monde qui en reçoit le plus) ont servi à quoi ? A construire des tunnels. A accumuler une dizaine de milliers de projectiles explosifs pour lancer un assaut que ces imbéciles espéraient probablement « final ».

Cet article voudrait faire croire que Gaza est un territoire « occupé ». Il ne l’est plus depuis que les Israéliens s’en sont retirés en 2005 selon une décision prise par Sharon. Le blocus ne vise qu’à empêcher l’accumulation des armes. Elles ont pu quand même envahir le sous-sol de la ville à cause des tunnels vers l’Egypte, complaisamment tolérés par Morsi et ses sbires. Une même interruption que celle de 2012, et dans les mêmes conditions négociées, produirait encore les mêmes effets : réarmement immédiat pour un nouveau conflit dans deux ou trois ans.

Depuis l’été 2007, une population de plus d’un million et demi d’habitants est sous la botte d’une organisation islamo-fasciste qui s’emploie à organiser la misère économique. Pas celle de toute le monde : les Mechaal ou les Haniyeh ont accumulé des fortunes considérables. Je ne vois nulle part ces faits dénoncés, dans cet article. Pas plus que ne s’y trouve dénoncé le crime de guerre atroce que constitue l’utilisation de femmes et d’enfants qu’on fait monter sur les toits pour y tenir tête à une force aérienne des plus sophistiquées.

Qu’aurait dû faire Israël ? Se résoudre à faire exploser en vol chaque jour et jusqu’à la fin des temps quelques dizaines de missiles visant ses population civiles ? C’est là un autre crime de guerre, permanent sur les villes du sud depuis la dernière intifada. Peut-être aurait-il fallu se contenter de surveiller les champs des kibboutzim proches de Gaza pour repérer des commandos désireux de rendre visite aux populations rurales. Et de leur apporter quoi ? Des tracts ou des bonbons, probablement ?

La guerre, ça peut faire très mal et même, ordinairement, ça tue beaucoup de monde. Quand on prend l’initiative des hostilités en bombardant des populations civiles, on doit savoir ce qu’on est en train de faire, et ne pas s’attendre à une pluie de fleurs en échange d’une pluie de roquettes. Le HAMAS a commencé, il s’est attaqué bêtement à un ennemi beaucoup plus fort et je ne le plaindrai pas s’il prend des coups, voire s’il est détruit. Bien au contraire ! Il est vrai que la mort des civils de Gaza, pour cette organisation terroriste d’inspiration islamo-fasciste, est complètement dépourvue d’importance. Plus il en crève, et surtout des enfants, et mieux ça vaut pour la propagande de style pallywood. Le huitième article de sa charte précise que mourir pour Allah est le sort le plus souhaitable. Heureux les enfants morts de Gaza, pour ces salauds : ils auront eu le destin le plus enviable. Que les « humanistes », les pacifistes bêlants, soient incapables de comprendre quelque chose à ce jeu répugnant qu’ils ont pourtant sous les yeux, c’est vraiment une des choses les plus consternantes qui soient.

La population de Gaza, comme celle d’Israël, a un ennemi : le HAMAS. Cette organisation a la haine pour carburant et le même moteur dans l’action que les fascistes espagnols : viva la muerte ! Le combat d’un HAMAS, qui s’est déjà acharné à persécuter aussi bien les chrétiens que les chiites n’est en rien différent de celui de Boko Haram ou de l’EIIL. Le Calife Abou Bakr Al-Baghdadi préconisait il y a trois jours d’obliger les quatre millions de femmes des territoires conquis à être excisées. Les chrétiens de Mossoul privés de tout ce qu’ils possédaient n’ont plus qu’à choisir désormais entre l’esclavage de la dhimmitude, la fuite ou la mort. Ces sortes de barbares d’un nouveau genre, si on n’y prend garde, prendront demain la succession du HAMAS à Gaza.

Face à cette menace abominable et qui s’étend, contre laquelle il faudra bien que les états civilisés prennent rapidement des mesures, on ose venir nous raconter que la barbarie serait du côté d’Israël, c’est-à-dire du côté d’un pays qui constitue, au milieu d’un océan de répugnante sauvagerie, l’extrême pointe de la civilisation occidentale, et dans dans tous les domaines. Je ne suis ni juif ni Israélien, mais pour moi, Israël, c’est encore l’Europe, aussi bien que le Nouveau Monde, c’est-à-dire une civilisation tournée vers la vie, l’intelligence, le maximum de liberté.

Voilà donc encore une fois un article qui semble fait pour réjouir les décérébrés du Nouveau Parti Antisémite (NPA) et ces Frères musulmans de l’UOIF dont l’Egypte a déjà fini, elle, heureusement, par se débarraser. Bref, ça donnera du grain à moudre à tout ce que la France peut compter d’islamo-fascistes. La première nécessité sur un champ de bataille (et l’Europe est déjà elle aussi en guerre) c’est, dit Sun Szu, de « connaître son ennemi », mais avant même de le connaître, il faudrait déjà savoir distinguer entre les puissances amies et celles qui ne rêvent que de nous anéantir.