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joelim joelim 31 juillet 2014 12:32

Je tente une explication. 


— le vol est dérouté pour passer au dessus de ceux dont le but est de les accuser

— le plafond du vol est réduit de 10 000 à 7 000 mètres, peut-être en prétextant une nécessité liée aux exercices de 10 jours de l’OTAN dits « Breeze 2014 » (source) ; selon cette source très sérieuse (twenty years experience in security issues. As a U.S. Naval Officer, he managed one of the first computer security programs for the U.S. Navy. He has been a frequent political and national security commentator on Fox News and has also appeared on ABC, NBC, CBS, PBS, CNN, BBC, Al Jazeera, and MS-NBC) : The U.S. Army has revealed that the 10-day exercise involved « commercial traffic monitoring »

— un Su-25 ukrainien en mode léger (sans missiles) est mis sur une trajectoire afin de pouvoir arriver pile de travers sur la gauche du cockpit du Boeing ; comme il est léger il peut voler jusqu’à 7 000 mètres (sinon son plafond est de 5 000 mètres) ; comment gère-t’il cette trajectoire ? il est guidé (à creuser mais je pense que c’est possible) par l’OTAN (à moins que le Su-25 puisse gérer cette trajectoire en visuel mais certains pensent que c’est impossible)

— le Su-25 tire une rafale avec son canon de 30 mm équipé en balles explosives afin de toucher les pilotes et les systèmes vitaux du cockpit ; il fait cela pour éviter le plus possible que les pilotes parlent au contrôle aérien et aussi pour qu’ils ne commencent pas des manœuvres d’évitement (en effet le Sukoï ne va pas beaucoup plus vite que le liner) ; la partie de cockpit montrée sur l’article n’est je pense explicable que par ce scénario

— une fois cela fait, le liner continue à voler tout droit (ou plus ou moins) ; il faut maintenant que le Su-25 arrive à le faire tomber avant qu’il ne dépasse la zone du Donbass ; pour cela et en tournant autour, il envoie à nouveau des rafales de balles explosives (voir autre trace de rafale ici, source interview d’un expert de l’OSCE) ainsi que des rafales de balles standard qui laissent (hypothèse) une trace plus petite (ici, ici, ici, etc.) ; les passagers ont du vive une horreur sans nom, en passe de manquer d’air et pensant sans doute et à tort être mitraillés par erreur ; le canon d’un Su-25 étant fixe ça n’a pas du être facile ce qui explique les impacts un peu partout ; sa capacité est de 250 obus ce qui a du suffire, par contre il devrait y avoir des impacts sur des zones susceptibles de faire tomber l’avion (gouvernes, ailes) ce que je n’ai pas vu, je n’explique pas non plus pourquoi le réservoir n’a pas explosé

— ce scénario explique ce qui semble être des traces de rafales à plusieurs endroits ; je ne vois pas d’autre scénario qui les expliquent

Reste à tenter de comprendre pourquoi il n’y aurait pas eu de missile tiré (dans cette hypothèse). Je pense, sans être un spécialiste, qu’un ou deux missiles air-air R-60 M aurait pu être tirés ce qui aurait procuré l’avantage d’être plus discret et que les dégâts du Boeing soient plus cohérents avec l’explication prévue. Certes le Su-25 aurait été chargé et son plafond aurait été réduit à 5 000 mètres, mais le missile ayant une portée pratique de 4000 mètres, cela fonctionnait. Pourquoi écarter cette option ? Parce que un ou deux missiles R-60 n’auraient peut-être pas descendu l’énorme Boeing. Celui-ci aurait continué à voler ce qui aurait ruiné l’opération.

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