Appel publié le 03 mars 2012
Depuis 63 ans, depuis la fatale résolution 181 des Nations Unies, les Palestiniens vivent dans la terreur. Lors de la Nakba en 1948 qui a suivi la résolution de partition adoptée par les Nations Unies, Israël a conquis 78% du territoire de la Palestine et expulsé la majeure partie de sa population, presque 800 000 personnes, chassées de leurs maisons, de leurs villages et de leurs villes. Israël a aussi réduit ce qui restait de population palestinienne sous sa domination à l’état de citoyens de seconde zone et a exercé une discrimination à l’encontre des Juifs Mizrahi (arabes et séfarades) dans ce que l’on définit comme un état juif – pas un état pour ses citoyens ; aujourd’hui au moins 20% des citoyens d’Israël ne sont pas juifs. Les réfugiés palestiniens n’ont jamais été autorisés à revenir chez eux malgré la résolution 194 des Nations Unies de Décembre 1948, qui affirme leur droit au retour. Aujourd’hui plus de six millions de Palestiniens et leurs descendants constituent la 3ème génération de réfugiés.
En 1967, le reste de la Palestine historique fut occupé par Israël. Tous les palestiniens des territoires occupés de Cisjordanie, de Jérusalem Est et de la Bande de Gaza ont perdu leurs droits humains et politiques sous la domination brutale du régime d’occupation militaire et colonial. 1967 fut le point de départ d’un projet de colonisation accélérée en violation du droit international et de la 4ème convention de Genève, qui a vu l’implantation de Juifs israéliens dans les territoires nouvellement conquis ce qui a encore accéléré le processus d’expulsion des Palestiniens et de confiscation de leurs biens.
Le lien pour lire la suite de la déclaration dans la revue Diaogue
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