"La planète entière est devenue antisioniste. Pas antisémite, non. Même des Juifs sont antisionistes. Même des rescapés des camps de la mort défilent pour la paix en Palestine. Les défilés ont été immenses dans tous les pays. La Bolivie place Israël sur la liste des Etats terroristes !!« 
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Aussi longtemps que je vivrai, cette proposition »La planète entière est devenue antisioniste« sera inexacte. S’il ne devait rester qu’un seul Terrien favorable à l’existence de l’état d’Israël, je serais celui-là, mais cela n’arrivera jamais. Bien évidemment, j’aurais préféré que Théodore Herzl n’eût jamais été confronté aux pogroms en Europe centrale, ni à l’affaire Dreyfus. Son projet sioniste, la déclaration Balfour et pour finir l’état d’Israël n’auraient probablement jamais vu le jour ; on eût été dans un tout autre monde, où les imbéciles n’auraient pas eu besoin de se trouver des boucs émissaires et de se fabriquer des complots imaginaires à dénoncer pour alimenter des passions tristes d’impuissants rongés jusqu’à l’os par le ressentiment. Mais il suffit de considérer le tas de fumier que constitue cette nouvelle page d’internet pour comprendre que le projet sioniste était inévitable. Qui ne souhaiterait, confronté à de telles déjections et à de tels vomissements de haine, les mêmes qu’à l’époque du sinistre Drumont, respirer un air un peu moins pestilentiel ? Israël a donc existé. Israël existe. Israël existera toujours.
Les antisionistes qu’excite un septième article de la charte du Hamas projetant rien moins qu’un achèvement de la solution finale se font de grandes illusions : cette organisation terroriste ne tardera pas à disparaître en même temps que l’islamo-fascisme du nouveau Califat, lequel procède de la même idéologie mortifère. L’antisionisme crèvera en même temps que l’hydre islamiste.

La Bolivie »c’est-à-dire nulle part", pour parler comme Jarry, se sera donc crapuleusement alignée sur les régimes les plus ubuesques de la planète. Qu’elle aille donc se faire foutre par l’Iran si ça l’amuse. La chose est négligeable, grotesque, infiniment méprisable.