De nombreuses incohérences dans cet article, mais tellement long qu’il est fastidieux de vouloir les retrouver.
L’auteur oublie que hormis leur verni fonctionnel et pratique ( modernité pratique ), les fascismes sont des idéologies fondées sur le rejet des valeurs modernes comme l’individu, l’universalisme, l’égalité, le matérialisme ou la sécularisation etc...
Ils sont contre l’humanisme, le féminisme, l’antiracisme.
D’ailleurs une chose symptomatique c’est qu’elles mettaient en avant une chose que défend l’auteur : al virilité, la violence.
En fait les fascismes n’est que la reproduction de systèmes archaïques basés sur une élite dominant la populace, comme dans l’ancien régime ou il y avait la noblesse et le clergé.
Les fascisme sont l’alliance entre une clergé politico-militaire ( le parti unique ou l’armée aux commandes du pouvoir politique ) et une noblesse économique ( grand capital principal soutient des régimes fascistes , nazisme inclus ).
Fondamentalement, les fascismes ne se différencient pas des sociétés anciennes, non primitives, ils enferment l’individu dans un ensemble de relations sociales transcendantes et de hiérarchies, l’individu n’existe pas c’est un pion au rôle pré déterminé par la société où chacun doit avoir un rôle précis, , stigmatisé par des particularités.
Ce que l’auteur ne comprend pas de la modernité, c’est qu’il est le champs d’expression d’un grand nombre de pensées différentes, concurrentes, antagonistes etc.... Qui représentent chacun des visions du monde très différentes. Alors que dans la société ancienne, il n’y avait qu’une seule vision du monde à l’œuvre.
En fait dans le monde ancien, du fait de la non éducation des masses, le contrôle culturel par la religion, l’absence d’éducation à l’esprit critique, la faible diversité locale, le totalitarisme était de fait, chacun était formaté par la même culture du village, par la tradition locale. Pour retrouver ce fait dans une société modernisée, dans une société urbaine de classes sociales , il fallait passer par le totalitarisme.
En fait le totalitarisme c’est le retour à la domination ancienne , dans un monde modernisé.rapporté à une société entière complexe, au lieu d’être circonscrite à une zone locale ( village, région ).
Au fait même si un paysan égyptien n’avait pas connaissance de l’existence de pharaon, et encore était ce le cas vu qu’il était divinisé, il lui devait quand même le respect, l’hommage etc...
Pour information, dans l’empire romain, tout le monde ne connaissait pas l’empereur, mais tout le monde lui devait un culte ( objet de discorde avec les juifs et les chrétiens ).
Effectivement le monde paysan vivait dans la spontanéité, c’est pour ça qu’il était incapable de changer le système d’oppression qui pesait sur lui, incapable de penser une alternative. C’est pour ça que les paysans n’ont connus que des révoltes, se révoltants contre les effets des inégalités et oppression, mais incapable de penser la révolte contre le système qui pesait sur eux.
C’est en lisant ton article que je comprends mieux pourquoi Marx, ne voit pas les paysans comme une classe révolutionnaire contrairement au prolétariat, pour être capable de renverser l’inhumain système capitaliste qui s’était mis en place sous ses yeux.
D’ailleurs il est notable de voir que toutes les révolutions ayant eu lieu dans des pays agraires, ont finies par des régimes autoritaires : dictatures, empire, monarchie.
Sinon l’exode rural ne peut pas se décréter comme ça, il faut des conditions pour qu’il se réalise, et ces conditions sont une conséquence de la modernité, et non une volonté.
L’exode rural se fait quand deux phénomènes concordent :
- un surplus de main d’œuvre, avec la modernisation c’est l’amélioration de la productivité qui en est le moteur principal
- des villes attractives notamment en terme de possibilités d’emploi (réelles ou imaginées), et avec la modernisation, l’ère industrielle, c’est l’industrialisation qui ouvre des gisements potentiels d’emploi pour des paysans en surnombre.
En fait sans changement dans la production agricole, l’exode rural continu au 19ème siècle et une partie du 20ème, n’aurait pas pu se produire, car il n’y aurait pas eu assez de nourriture pour les populations urbaines.
« politique » : il n’y a plus de gestion de la cité, mais uniquement une gestion économique actuellement, là où la bonne politique met la politique au dessus de l’économie.
« utopie » : There Is No Alternative, maintenant seule la politique officielle dictée par les marchés gère la politique, et non un ensemble d’idées plus ou moins utopiques.
« démocratie » Les élus font le contraire de ce que pourquoi ils sont élus, nous ne sommes plus en démocratie, mais dans une oligarchie
, « république » : la chose publique est dans les mains de la chose privée, le monde actuel n’est pas une république
« humanisme » : l’homme n’est plus le centre de la société, puisque tout est ramené à l’état de marchandise, on est très loin de tout humanisme
Non ces mots ne définissent pas le monde catastrophique dans le quel on est, mais tout ce qui a été abandonné pour que la catastrophe actuelle soit possible.
Le monde occidental moderne a connu globalement 3 phases :
- l’ère hypocrite : avec les révolutions les bourgeois sortent de beaux discours universalistes de liberté, d’humanisme, pour mettre en place un système dans lequel la liberté, l’humanité ne profite qu’à quelques uns, changeant juste les rapports de domination. Son apogée c’est le capitalisme de droit divin du 19ème siècle.
La sortir va se faire progressivement avec la démocratisation ( abolition de l’esclavage, suffrage universel, universalisation de l’éducation , disparition des régimes les plus autoritaires ), les poussées du socialisme etc... ( droit du travail, politique sociale )
- l’ère de modernisation concrète : la dureté du système hypocrite a fait naitre de nombreuses critiques et demandes, le système a été obligé de composer avec le peuple, et est arrivé à trouver un modus vivendi entre les intérêts du capitalisme et les aspirations des peuples aux progrés que promettaient l’ère hypocrite.
Cette période se termine après es trente glorieuse, avec une amélioration importante des niveaux de vie et le développement des libertés et de la volonté démocratique, et l’ère de consommation fruit du modus vivendi entre les aspirations du peuple et des élites économiques ( si les gens un un revenu décent bien au dessus de al misère il peut plus consommer donc rapporter de l’argent ) , et avec la révolution conservatrice ou néolibérale qui annonce la phase suivante.
- l’ère post moderne : le peuple a obtenu trop de choses au dépend du pouvoir et des finances des élites économiques, qui profitent de al crise pétrolière pour défaire tout ce qui avait été fait en faveur du peuple, et en plus en faisant une propagande pour que las gens scient eux même la branceh sur laquelle ils sont assis ( accepter la doxa néolibérale ), il fauut défaire la démocratie, les services publics, les politiques sociales, les droits du travail etc... qui sont des obstacle à la volonté de pouvoir des élites.
C’est la situation actuelle, qui en fait repose sur la négation de toutes les valeurs qui étaient affichées lors des révolutions.
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