J’étais étonné par le graphique sur les dividendes. Mais c’est comme toujours. Trois clics et on comprends tout.
Ici, les remarques d’un lecteur du Nouvelobs...Patrick Gilles

"Le dividende moyen sur la place de Paris se situe aux environs de 2% de la valeur faciale d’une action...avant CSG/RDS et impôt sur le revenu.
Après la dîme, reste environ 1%, soit le livret A.
Quel pillage éhonté des ressources !
L’indice CAC 40 à 7000 points en 2001, aujourd’hui à 4300.
En tenant compte de l’inflation, la perte est supérieure à 50%
Ce genre de placement est tellement juteux que le nombre d’actionnaires a été divisé par 4 depuis 15 ans.
Sans actions, reste le bas de laine du créateur ou les banques pour générer le capital de la société.
La rente, ce sont les obligations, très majoritairement d’état (il faut bien financer les déficits), obligations appelées autrefois bons du trésor (mais comme il n’y a plus de trésor...).
Pour ces rentiers, le seul risque est la faillite de l’état.
Les vrais patriotes sont d’abord les entrepreneurs, ensuite les actionnaires. Sans eux, pas de privé, donc le néant.
Ces patriotes là sont aussi en voie de disparition très rapide.

Dernière info, pour dissiper la fausse monnaie « journalistique ». En France, plus de 80% des dividendes sont distribués en mai/juin de chaque année.« 

C’est ainsi que l’on comprend comment la France verserait, en apparence, la moitié des dividendes américains avec une économie 7 fois moins importante et en ce moment moins prospère.....

On voit aussi que si l’auteur avait pris le trimestre précédent ou suivant, il aurait pu se réjouir de ce que les boites investissent massivement au lieu de verser de l’argent aux actionnaires et se féliciter de la réussite de la politique de Hollande...

Toujours les mêmes questions : l’auteur et ses semblables manque de la logique la plus élémentaire ? Ils sont malhonnêtes intellectuellement ? Ils ne comprennent rien à rien ? Les trois à la fois ?

C’est égal, cet article semblerait mériter pas mal de points »PISA". On serait tenté de se dire qu’il serait grand temps que l’éducation nationale ré enseigne la règle de trois, addition la soustraction et le français...

Comme j’ai à priori une haute idée de mes semblables, je préfère croire qu’il s’agît de mensonges éhontés, délibérés et propagandistes, reflétant un mépris déplacé pour les masses populaires. L’auteur les croit prêt à avaler ses salades...