J’apprécie beaucoup cet article, comme beaucoup de ce que vous écrivez ailleurs. Sur le juste-à-temps, il me semble que vous vous trompez néanmoins dans la définition de ce dont il s’agit, qui diffère de la manière dont il est souvent pratiqué et que, de ce fait, vou smanquez un levier potentiel.
Le juste-à-temps, tel que défini par Toyota et ses épigones, c’est de produire en flux tirés et de dimensionner l’outil de production en fonction de la demande. Les camions Toyota sont les plus pleins de l’industrie, et la performance écologique de la logistique de ce constructeur écrase celle de ses concurrents (facile à vérifier : le rapport annuel de Toyota porte depuis plusieurs années sur les aspects environnementaux). De ce point de vue, le juste-à-temps implique des connexions beaucoup plus fortes entre chaînons d’un flux de valeur et ce n’est pas sans raison que Toyota est aujourd’hui le seul constructeur automobile à ouvrir des usines dans les pays à haut coût de main d’oeuvre (France, USA, Canada, etc.)
En revanche, beaucoup croient (ou disent) faire du juste-à-temps en se contentant de faire de la régression sociale.
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