La difficulté pour le « gouvernement » de Kiev est triple.
Comme le temps joue en défaveur de l’Ukraine au bord de l’implosion économique et financière et que la Russie bottera en touche (« c’est un conflit interne à l’Ukraine »), c’est un général ukrainien correct qui devrait retirer l’armée ukrainienne officielle des opération et pousser la clique au pouvoir vers la sortie (l’exil), faire des élections dans ce seul but d’engager un réel dialogue fondé sur un cessez-le feu et sans préconditions. Dans ces conditions il y a une chance de réussite. Il faudra des forces d’interposition qui ne soient ni russes ni Otan. La responsabilité de l’UE est écrasante en n’accordant aucun crédit à ce qui était une élection dans les deux républiques du Dombass et en reconnaissant entièrement ce qui était une éléction pour le moins contestable en Ukraine. Il faudra donc refaire voter les électeurs dans les deux parties avec près d’un million de déplacés ou réfugiés. Avant combien de temps avant d’avoir des personnes légitimes qui acceptent de se mettre autour d’une table ? Le gouvernement ukrainien qui a le plus à perdre de la continuation de ce conflit a créé lui-même l’impossibilité de le résoudre vite.
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