@L’auteur :
Vous avez déjà baissé les bras :
« Par son achat, il dira immédiatement quel genre de société il désire ; il dira s’il estime préférable d’économiser deux euros sur un produit fabriqué dans un pays dans lequel il n’aimerait pas vivre ou s’il préfère dépenser deux euros de plus pour obtenir un produit fabriqué dans un pays qui lui ressemble. »
>>Bien entendu, vous n’envisagez même pas qu’il puisse acheter un produit fait chez nous.
« Nous ne sommes pas pieds et poings liés. Il est difficile de légiférer en matière de droit du travail, car il est trop facile pour le moment, pour une entreprise, de délocaliser : nos travailleurs seront toujours moins attractifs que ceux des pays pauvres (qui ne manquent pas d’experts dans les hautes technologies, contrairement à ce que prétendait notre président de la République, manifestement inconscient du nombre d’informaticiens en Inde). »
>>A quoi sert l’Etat, à quoi sert l’Europe, si tous ces « gouvernants » sont incapables de légiférer pour le bien public, d’établir des directions politiques et économiques ? D’aprés vous ils ne servent à rien et leur rôle se limiterait à organiser à postériori le mouvement dirigé par les grands marchands internationaux et leur théoriciens.
Trouvez-vous normal que des pays (africains) qui n’arrivent pas à l’équilibre alimentaire soient de gros exportateurs de produits agricoles ? Peut-être qu’ils vaudrait mieux qu’ils n’exportent rien du tout et commencent à cultiver ce dont ils ont besoin. Cette idée ne vous effleure même pas.
Il faut penser différemment. Il faut penser en termes de blocs économiques relativement homogènes au sein desquels les échanges peuvent êtres bénéfiques mais arrêter de penser que la mise en concurrence de tout le monde est bénéfique. Faites une étude sur les débouchés de la banane martiniquaise maintenant que l’Europe les met en concurrence avec la banane centre-américaine au plus grand profit des multinationales de l’agroalimentaire nord-américaine.
Ce n’est pas au consommateur de faire comme si telle ou telle loi existait. Nous élisons des gens pour établir ces lois et nous les payons pour cela. Si en plus de ce fardeau il faut que nous nous responsabilisions nous-même de leur carence, alors choisissons l’anarchie. C’est le monde à l’envers.
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