« On le voit, le gaullisme est double, sinon multiple. Il n’y a donc aucune raison qui tienne pour qu’un camp de l’UMP s’en arroge le monopole, le « monopole du cœur » gaullien en quelque sorte. »
Certes, il est difficile de définir le gaullisme de façon unilatérale et définitive, surtout en ce début de XXIè siècle.
Sans verser dans l’anachronisme, je pense que Sarko, en revendiquant le sens de la rupture du vieux Charles, fait uniquement référence à l’homme du 18 juin. Admettons...
Mais en quoi prétend-il se reconnaître dans une idéologie, conservatrice en interne et isolationniste sur la scène internationale ? Le profil libéral et atlantiste de Sarkozy ne va-t-il pas justement à l’encontre de cette ’certaine idée de la France’ propre aux gaullisme ?
A mon sens, il s’agit d’une manoeuvre politicienne pure et simple, visant à rallier à sa cause les fidèles du Général et de ses (derniers ?) héritiers de poids, à savoir le clan Chirac-Debré-Villepin-MAM (voir photo). Et, quitte à faire d’une pierre deux coups, prendre au passage, par le biais du sentiment national, quelques électeurs à l’extrême-droite. Encore une fois, on frise le populisme, au sens négatif du terme...
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération