Bonjour, Libertad.
« Comment est-ce possible ? »
La réponse est évidente : faire chuter le gouvernement aurait probablement contraint Hollande à dissoudre l’Assemblée Nationale pour redonner la parole aux Français. Et, paradoxalement, il en serait sorti, dans l’actuel climat de rejet de ce PS par trop libéral, une majorité de droite encore plus libérale ! Quant aux députés socialistes, frondeurs ou pas, une très large majorité d’entre eux seraient passés à la trappe.
Certes, il aurait pu y avoir une solution alternative à la dissolution pour Hollande : appeler Aubry à Matignon pour appliquer une politique conforme aux engagements de campagne. Mais outre la grande instabilité de gouvernance que cela aurait démontré, avec à la clé un nouveau changement de cap, Hollande se serait de facto trouvé en cohabitation, eu égard à ses convictions libérales. Autant pour lui cohabiter avec une droite UMP qui, cerise sur le gâteau, aurait très bien pu se griller durant la 2e moitié du quinquennat.
Pour toutes ces raisons, la gauche ne pouvait pas faire chuter Valls. Et c’est ainsi que l’on a vu et entendu des « frondeurs » et des élus EELV tenir un discours très dur justifiant un vote de défiance ne pas aller au bout de leur démarche, par intérêt personnel immédiat ou pour se projeter dans l’avenir. La politique est un théâtre !
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