Il m’arrive de regarder la télé, peut être pour vérifier que le monde est toujours aussi stupide.
Ce soir ça là c’était aussi pour regarder « les infiltrés », de Scorcesse, sur arte
En avance sur l’horreur, non je veux dire l’horaire, j’ai voulu regarder le journal de la 2, ne sachant pas ce qui m’attendaitl.
Il arrive que vous soyez ainsi sans vous rendre compte sur les lieux d’un accident.
Ecoutez donc « Bison futé ». Mais qui écoute ce genre de truc. Moi je préfère Miles Davis !
Bien sûr, j’ai zappé tout de suite, quand j’ai vu l’innommable !
Sarko, déjà « infiltré » au pays des moutons, trempant sa patte dans la farine, pour entrer dans la bergerie, et susurrant des choses mielleuses à l’oreille des chèvres.
J’espérais simplement qu’aucun enfant n’allait tomber sur un truc si abject : Un scandale à une heure de grande écoute
.
J’ai appuyé sur la télécommande, comme j’aurais foutu un grand coup de volant.
Je suis tombé sur « Zorro », ça devait être la 3
Bien sûr un bain de jouvence.
C’est toujours formidable de retrouver des émotions d’enfants.
Don Rodrigue n’a pas vieilli, et Bernardo non plus.
Ils se déplaçaient dans ce Mexique d’opérette que je trouvais si extraordinaire quand j’étais gosse.
C’était marrant je me souvenais à près d’un demi siècle de distance de cet épisode de zorro.
Celui qui m’avait le plus frappé, c’était celui où un escroc se faisait passer pour zorro, faisant tout un tas de vilenies et de saloperies, quoique ma mère me disait : « faut pas parler comme ça »
C’était exactement cet épisode qui passait sur la deux, avec de la Housse dans le rôle du faux Bernardo.
Un peu plus tard, les « infiltrés », sur arte, ont enfin commencé.
Un ripoux chez les flics, un flic chez chez les ripoux.
Encore des histoires de masque, on en sortait pas.