Les révélations fracassantes d’un ancien rédacteur en chef allemand sur ses liens et ceux de la plupart des journalistes occidentaux avec la CIA.
Udo Ulfkotte, ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (l’un des plus grands quotidiens allemands), révèle qu’il a travaillé pour la CIA. Il affirme que tous les médias les plus importants sont contrôlés par la CIA et que celle-ci oeuvre à une guerre avec la Russie … Fatigué de tromper ses lecteurs et effrayé par la guerre qui s’annonce, il a décidé de parler.
La plupart des journalistes occidentaux, affirme Udo Ulfkotte, travaillent pour une agence de renseignement. Ils sont d’abord invités, puis achetés, soudoyés par des organisations transatlantiques et deviennent peu à peu des « agents non officiels sous couverture ».
Udo Ulfkotte explique :“Je pense que c’est particulièrement le cas pour les journalistes britanniques, parce qu’ils ont une relation bien plus étroite avec leur service de renseignement. C’est le cas, très certainement, avec les journalistes israéliens et bien sûr les journalistes français… C’est également le cas avec les journalistes australiens, néo-zélandais, taïwanais, bref, de beaucoup de pays.”
“Les médias américains et allemands essaient d’amener la guerre en Europe, en Russie. C’est le point de non-retour et je vais dire ce que j’ai à dire… Ce que j’ai fait dans le passé est mal, manipuler les gens, construire une propagande contre la Russie. Ce n’est pas juste ce que mes collègues font également, ce qu’ils ont fait dans le passé, parce qu’ils sont corrompus pour trahir le peuple, pas seulement en Allemagne, mais partout en Europe… J’ai très peur d’une nouvelle guerre en Europe et je ne veux pas avoir une fois de plus cette situation se produire, car une guerre ne vient jamais toute seule, il y a toujours des gens qui poussent à la guerre et ce ne sont pas seulement les politiciens, ce sont les journalistes également… Nous avons trahi notre lectorat, nous avons juste toujours poussé pour la guerre… J’en ai assez, j’en ai ras-le-bol de toute cette propagande. Nous vivons dans une république bananière et non pas dans un pays démocratique où nous aurions la liberté de la presse.”