Et oui, nous avons des extrêmes droite et gauche.
Parfois, elles restent dans l’ombre, parfois, elles se réveillent alors qu’on les avait oublié.
Tout le monde a peut-être oublié ce qui s’est passé sur l’îlot Utoya en Norvège avec l’affaire Breivic.
Un pays dont on n’entend presque rien à part que tout va bien qu’ils existent presque heureux.. Dernièrement quand j’avais écrit
ce billet, j’avais été surpris de la réaction d’Alain Winants de la sûreté d’Etat. face aux événements.
D’après lui, je cite, « L’extrême droite est plus structurée, quelque peu déliquescente, ne présenterait plus de danger à ses yeux. Le risque de radicalisation par un loup solitaire comme ce fut le cas en Norvège, subsiste mais n’est pas suffisamment »flashant".
Le laxisme des autorités était, pourtant, dans la ligne de mire du Norvégien, en bonne place dans les listes d’affaires à suivre de Breivik et pourrait générer des émules idéologiques.
Mais, les dissensions internes diminueraient les risques.
Les mouvements d’extrêmes ont toujours le vent en poupe en période de crise.
Les mouvements d’extrême-gauche, suite à la paupérisation de la société, des marches des indignés, inquiéteraient donc plus.
Du côté gauche, le PTB, seul parti belge national, ne fait plus mystère de ses objectifs.
Le PC et la ligue communiste révolutionnaire de tendance trotskiste restent marginaux. Les mouvements anarchistes visent le matériel et pas les personnes.
Mais, ils sont appuyés par des mouvances hacktiviste sous Internet, plus virtuelles et donc plus secrètes.
Les Anonymous inquiètent. On trouve, dans leurs rangs, des eco-terroristes, des anti-globalisations, des anti-nucléaires qui attaquent les symboles du capitalisme, lors de toutes les manifestions et rassemblement de ses représentants à Davos ou ailleurs.