Merveilleux Jacques Attali. La trame de « la grande aventure de l’humanité » récemment rééditée, résumé de l’oeuvre magistrale de Toynbee « the study of story » rappelle furieusement le premier tiers de « une brève histoire de l’avenir ». Mêmes mises en perspectives des civilisations, même approche des causes déterminantes éventuellement gauchies pour coller à la théorie.
Cependant, est il imaginable que J. Attali, ne prenne pas en compte Karl Popper qui notamment dans « Misère de l’historicisme » a discrédité sans appel toute tentative de trouver des lois de l’histoire déterminant l’avenir. Le 20e siècle, les dégâts causés par ces théories et leur réfutation finale sont ils déjà oubliés ?
Les prévisions du best seller « la fin de l’histoire » de Fukuyama étaient ridicules 5 ans après sa publication.
Les théories du chaos, si à la mode pourtant, sont toujours d’actualité. Elles interdisent toute prévision à long terme, même en mécanique, dès que le nombre d’interactions est supérieur à celui correspondant à deux corps en présence. Alors pour l’histoire, bonjour les dégâts. Les cours de l’X sont bien loin. C’est vrai que depuis JA a cotoyé le verbe autosuffisant qui n’a pas besoin d’être confronté à la réalité des faits.
Bravo quand même à l’artiste du marketing et bonsoir les gogos.
L’éloge de cet ouvrage par J. de Rosnay m’interpelle.
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