Cher Bourget, je trouve votre article brillant et percutant, apportant des informations précieuses, notamment sur les tentatives de défense du personnage, mais il me laisse sur ma faim. Certes, vous vous en tenez aux faits, ce qui vous honore, mais il me semble que ceci peut induire une mauvaise analyse du personnage BHL, qui ressort d’ailleurs des commentaires.
Malgré la médiocrité intellectuelle qu’il reconnaît volontiers lui même, cet individu est un agent israélien courageux et déterminé, qui applique à la lettre les orientations stratégiques de ses chefs :
1) prolonger le plus possible la guerre au proche Orient et l’étendre pour « saigner à blanc » tous les peuples non israélites de cette zone.
2) réduire à néant la diplomatie française, vieille de cinq siècles (François 1er), dans cette partie du monde.
3) Briser les liens d’amitié entre la France et la Russie
C’est une mission pour la zone France, favorisée par sa fortune personnelle, ses positions dominantes dans les « merdias », et l’appui inconditionnel de ses potes Juppé, « le préféré des français » et Fabius. Il faut reconnaître que, en bon soldat, il n’a pas peur de se faire détester et de dégrader son image : seule la mission compte, car c’est un enjeu stratégique.
Mais, quelle que soit sa conviction, il ne pourrait pas réussir sans la complicité des hommes politiques et des partis, tous confondus. Quand il s’est permis de tancer publiquement le Président Hollande pour qu’il ne livre pas les Mistral à la Russie, nous n’avons entendu aucune protestation de nulle part. Pire : Hollande s’est écrasé, l’abruti Sapin a renchéri, le serpent Juppé a appuyé, et la représentation nationale a été muette (même pas une intervention au spectacle pour enfants des questions au gouvernement).
Donc, l’agent BHL ne pourrait rien faire sans la complicité des politiques français (FN compris).
Autre remarque. Vous qualifiez Gilles Herzog de Sancho Pansa, laissant entendre que BHL aurait quelque chose à voir avec Don Quichotte, ce qui me paraît exclu. Don Quichotte est un des plus grands livres de l’histoire de la littérature. Le chevalier à la triste figure défend l’idée que, quels que soient les coups de bâton qu’il endure, il doit essayer d’atteindre l’inaccessible étoile, même si c’est un rêve impossible, dans le seul but d’être digne de sa Dulcinée. Le dandy à la chemise blanche (et à la belle figure) n’a rien à voir avec ce héros universel, même s’il aimerait bien être perçu comme tel.
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