Cet article n’est pas spécifiquement axé sur le nucléaire, mais sur ce que l’on peut comprendre de l’opération drones sur sites nucléaires.
Il a déjà été dit, officiellement et sur des médias d’information, a) que la sûreté de nos réacteurs ne peut être fondamentalement mise en cause avec ce type d’engins et b) que ce sont plutôt les connections électriques des centrales nucléaires qui pourraient être éventuellement visées.
Comme préparation d’attentats ce n’est vraiment pas très discret. On peut donc penser que le but est de mettre en avant aux yeux du grand public une soi-disant vulnérabilité de nos réacteurs nucléaires ; cela s’apparente aux actions commandos d’intrusion sur les sites nucléaires de Greenpeace. Avec une méthode à la fois plus feutrée et plus inquiétante à cause du mystère notamment.
Ces actions commandos se font avec des complicités internes [entrée de Greenpeace dans le centre d’études nucléaires de Cadarache en 1991 par exemple pour une action ridicule] et la bienveillance des pouvoirs publics et de la justice.
A moins de considérer notre sécurité nationale comme complètement incapable, on peut dire que les pouvoirs publics ferment les yeux sur cette opération qui ne présente pas de vrais dangers en elle-même. Et qui est évidemment l’oeuvre d’une organisation anti nucléaire.