EPAVES DOREES
« Octobre 1999, le PDG d’Elf-Aquitaine, Philippe Jaffré, démissionne après le rachat de son groupe par TotalFina. Ses indemnités de départ, avec les stock-options, représentent un montant entre 30,5 et 45,7 millions d’euros.
En juillet 2002, Jean-Marie Messier quitte la présidence de Vivendi après avoir contribué aux pertes abyssales de son groupe. L’ancien PDG négocie alors une indemnité de 21 millions d’euros. La Commission américaine des opérations de bourse (SEC) le contraint finalement à renoncer à ce “parachute doré” en décembre 2003.
En novembre 2002, Pierre Lescure, ancien président du directoire du groupe Canal+, reçoit 2,9 millions d’euros d’indemnités, soit son “traitement mensuel multiplié par dix-huit”, selon lui le “minimum légal”.
Après le rachat de Pechiney par Alcan, en 2003, le PDG sortant du groupe français d’aluminium, Jean-Pierre Rodier, reçoit près de 10,5 millions d’euros.
Igor Landau, en consentant en 2004 au mariage du groupe pharmaceutique Aventis, dont il était le PDG, avec son concurrent français Sanofi-Synthélabo, s’est offert une “retraite dorée”, avec une indemnité de départ de 10,5 millions d’euros, sans compter stock-options et autres primes.
Serge Weinberg, l’ancien président du directoire du groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), remplacé en mars dernier par François-Henri Pinault, a touché 5,3 millions d’euros. Il possède aussi des stocks-options d’une valeur estimée à un million d’euros au cours actuel, et a reçu en outre une retraite complémentaire dont le groupe PPR n’a pas dévoilé le montant. »
lemonde.fr - 24 avril 2005
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