À la sortie du Conseil des ministres, Emmanuel Macron a déroulé un programme digne de la droite la plus éculée : libéralisation du labeur de nuit et du dimanche au mépris de la protection des travailleurs, attaque en règle du service public des transports, retour par la fenêtre de la pratique très décriée des stock-options pour les très hautes rémunérations, vente des parts publiques dans le capital de grandes entreprises…
À défaut d’idées originales,
l’ex-banquier a de la suite dans les idées : nombre de ses analyses et
des propositions qui en découlent sont en fait des copiés-collés du
rapport de la commission Attali pour « la libération (sic) de la
croissance », commandé par Nicolas Sarkozy en 2007, et rédigé par un
certain… Emmanuel Macron. Fort de 316 propositions, le document
fustigeait exactement dans les mêmes mots que le ministre aujourd’hui «
le corporatisme et la défiance » de la société française, et invitait à
rompre avec le « modèle (d’État) hérité de l’après-guerre » au travers
de réformes qui « devront être poursuivies avec ténacité, pendant
plusieurs mandats, quelles que soient les majorités » politiques en
place, c’est-à-dire : quel que soit le résultat des élections…
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