@Bibou
C’est on ne peut plus évident... :)
a Grèce a bu la potion amère, et a restructuré ses obligations et son économie. Elle a cessé de vivre au-dessus de ses moyens.
Ca promet (au niveau des réformes qui nous attendent)...Amputer les retraites (jusqu’à 60% si ma mémoire ne me fait pas défaut, elle), couper les allocations aux handicapés pas assez handicapés selon les critères ultra libéraux - l’angleterre a déjà mis en application - Restreindre à portion congrue les indemnités chomâge ainsi que la durée d’indemnisation) puis de fil en couleuvres, baisser le smic, le salarié français servant ainsi de variable d’ajustement aux entreprises...
Evidemment toutes ces réformes ne peuvent se mettre en place que si le citoyen lambda est persuadé qu’il n’a plus le choix...
C’est en situation de « crise » que l’on peut amener un peuple à renoncer à ses acquis sociaux. En situation de « survie » ou intégrée comme tel, il peut même se retourner contre ceux qui veulent défendre ses droits (les syndicats)...
Quand un pays est florissant avec un taux de chomage dérisoire, le sens du collectif, la solidarité l’emporte encore. Pas lorsqu’il se croit au bord du précipice, auquel cas, c’est chacun pour soi...
C’est alors que tout est possible...