Bonjour monsieur Dugué,
Je ne sais pas si le sage sait qu’il l’est, la différence entre un homme ordinaire et un sage est ténue, finalement l’un comme l’autre ne savent probablement pas grand chose mais le sage cela au moins il le sait.
Parfois le matin quand j’ouvre les volets sur la rue et que j’aperçois les lueurs du lever de soleil au dessus des projecteurs du stade, l’instant du bonheur s’invite subrepticement, et j’en prend conscience et tout s’évanouit, ce bref instant n’a d’autre valeur que d’être et rien au monde ne peut le (re)créer ou le faire durer, jamais il ne (re)viendra si je l’invite.
Dans ce minuscule évènement qui s’effondre dans un collapse mental se trouve l’énigme sous forme d’un dilemme, cela qui est est imcompatible avec un contenu dans un contenant.
Cependant il y a toujours ce besoin irrépressible de chercher à comprendre le monde et cela est infiniment respectable, toujours nous sommes en équilibre instable, c’est ce qui doit nous distinguer des formes de vie animales dont nous sommes si proches et pourtant fondamentalement différents.