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tal 29 novembre 2006 18:33

Les opinions ne peuvent être plus franches ! En résumé,si j’ai bien compris,ici on ronronne en famille ? On peut dire ce que l’on veut concernant « l’autre », car ici on ne pratique pas la langue de bois, hein ?!... Alors allons-y !

Tant pis, (ou tant mieux) si une avalanche de « négatif », va me replier vite fait bien fait. D’autant plus que si je dois me baser sur ma propre expérience, les post repliés sont ceux qui attisent le plus la curiosité, et sont par conséquent les plus lus. C’est l’effet pervers du système.Plus t’es replié, plus t’es lu !!!

Vous vomissez tous votre racisme, anti-noirs et anti-maghrébin, en vous appuyant sur la nouvelle école de pensée qui dit en substance : « ON N’EST PAS PIRE QUE LES AUTRES....ILS SONT AUSSI RACISTES QUE NOUS...DONC NE NOUS GENONS PAS »

Nous sommes entrès dans l’ère( pour les blancs, les noirs, les jaunes), de « plus raciste que moi tu meurs, plus antisémite que moi tu meurs » Pourquoi pas ? ne vous génez pas messieurs, on verra bien où tout cela débouchera, même dans l’hypothèse (improbable) où il n’y aurait plus UN SEUL noir dans ce pays...

Cette question de racisme anti-blanc est très à la mode par les temps qui courent. Rappelons pour mémoire qu’elle a été initiée par un groupe d’intellectuels ayant à leur tête Finkielkraut, Bruckner et Glucksmann. Les origine, de ce nouveau courant de pensée, en quelque sorte le détonateur furent les fameuses manifestations étudiantes de 2004 qui, dégénèrent comme l’on sait. Ces manifestations furent rappelons-le gravement perturbèes, par l’intrusion de jeunes voyous en révolte permanente contre la société. Constitués en groupes de casseurs, ils s’introduisirent dans les cortèges à seule fin de casser, frapper, vandaliser, insulter, et voler tout sur leur passage.

Le lendemain devant le spectacle de désolation laissé par hordes de barbares, la presse s’empara de l’événement, pour à juste titre dénoncer ces excès.

Ainsi paru un manifeste intitulé « David, Kader, et Sébastien » publié dans le quotidien Le Monde. Ce manifeste fut en quelque sorte, l’acte fondateur de ce nouveau courant de pensée. Les principaux intellectuels, signataires en même temps qu’initiateurS de ce manifeste étaient finkielkraut, Bruckner, et Glucksmann. Ils exploitaient à désein, ces événements lamentables qui venaient se greffer sur un contentieux entre les communautés juives et noires, contentieux né de l’affaire Dieudonné. Dans le prolongement de cette affaire, sur laquelle il est inutile de revenir, la communauté juive s’est sentie à tort ou à raison, mal à l’aise devant certaines « révélations » de Dieudonné, d’une part sur l’implication jadis de quelques armateurs juifs établis à Bordeaux, Nantes, la Rochelle, dans le trafic négrier à l’époque de la traite, d’autre part sur la participation active, pour ne pas dire la complicité de cette communauté juive , avec le défunt régime de l’apartheid en Afrique du Sud, ceci par le biais du puissant lobby Juif des diamantaires d’Amsterdam, représenté par la De Beers. Pour cette communauté juive il y avait péril en la demeure, tant il est vrai que tout ce qui peu écorner l’image de « victime permanente à vocation universelle », même lorsque relevant de faits historiques, doit être combattu avec la plus grande énergie. L’occasion était trop belle, pour pour ces intellectuels là, qui s’emparèrent des agissements de cette poignée de jeunes gens voyous, qui dans le même temps qu’ils perturbaient les manifestations étudiantes, insultaient les manifestants tout en tenant des propos à caractère raciste.

C’est dans cette optique, qu’il faut entendre les différentes déclarations, où lire les ouvrages parus ces derniers temps,écrits par des auteurs qui font très souvent état de leur appartenance à la communauté juive.

C’est notamment le cas de Finkielkraut qui donne sa chronique sur RTL mais aussi et surtout sur radio communauté juive chaque dimanche, et se déclare en maint occasion, un militant sioniste. Quant à Pascal Bruckhner, il est comme chacun sait, le chantre de cette nouvelle croisade de la déculpabilisation. Les effets sont visibles. On sent comme un soulagement, comme une délivrance parmi le bon peuple ! Puisque les autres (les noirs) sont aussi racistes, on n’a plus à rougir d’afficher ses sentiments et de tenir des propos racistes.Ouf !!! On peut y aller de bon coeur... Quelle belle aubaine, cette affaire Dieudonné ! En voulant combattre un individu, on décide de stigmatiser toute une communauté, sans se soucier de savoir si tous les représentants de cette communauté, partagent les opinions de cet individu. On procède à l’amalgame, on jette l’anathème, et on décrète que cette communauté noire dans son ensemble est minée par l’antisémitisme. Les 2 millions d’ultra-marins (Antilles et métropole) sont désignés implicitement comme des antisémites.

Cette campagne de « dénonciation du racisme anti-blancs », comporte deux aspects. Les idéologues partant du principe que les juifs (tout comme les Arabes du reste), sont blancs, il serait donc plus judicieux de jouer sur le registre de racisme des noirs plutôt que sur celui de leur antisémitisme,ce qui serait beaucoup plus admissible par le reste de la population, et renforcerait leur thèse, d’un antisémitisme galopant au sein des populations arabo-maghrébines, mais aussi islamo-Africaines des cités.Problème on le sait, lié pour une très grande part au conflit israélo-palestinien. Du coup l’ensemble de la communauté noire, est censée pour ces idéologues, éprouver les mêmes ressentiments, à l’égard de la communauté juive.

Le problème est là. Dans ce climat délétère créé depuis quatre ans par l’affaire Dieudonné, c’est l’ensemble des concitoyens noirs de ce pays, qui se trouvent pris en otage dans le différend qui opposait au départ, un homme, à la communauté de son ancien coéquipier. Tout le reste n’est que battage et raccolage, à des fins politiques,de tirage de presse, ou de succès en librairie...

Qu’il existe des blancs racistes envers les noirs, des noirs envers des blancs, des jaunes envers des blancs ou des noirs, ou envers les deux à la fois, toutes les combinaisons étant possibles, ce n’est pas une nouveauté, et il en sera probablement ainsi jusqu’à la fin des temps. Tous les propos que j’ai recueillis dans ce fil, à l’exception de quelques rares, prouvent que ces « penseurs » au goût du jour ont des adeptes. En cela rien d’étonnant. Maintenant reste à savoir, si pour assumer un tel rôle de défenseurs de l’Occident et de la race blanche, ils se trouvent en conformité avec les critères avancés par les idéologies répugnantes de l’extrême droite occidentale ou européenne.

C’est ainsi que doivent être remis en perspective les déclarations quelque peu malveillantes, faites autant par M. finkielkraut, (sur la composition de l’équipes de France de football...), et sur ceux qu’il considère comme « des assistés de la république » parlant des Antillais, de Mme Hélène Carrère d’Encausse intervenant pour sa part, au lendemain des dernières émeutes de banlieue (sur l’éducation des populations noires émigrées...), au cours d’un voyage en Russie, alors qu’elle était l’invitée de la presse Russe.

Il va de soi,que chacun est libre de ses opinions, ce ne sont pas les lois, aussi répressives qu’elles puissent être, qui empêcheront les racistes blancs noirs ou jaunes, d’avoir leurs idées sur ces questions. Par contre la où ces lois prennent tout leur sens, c’est dans l’interdiction qui est fait à chacun, d’exposer de telles opinions, ou de tenir de tels propos,dès lors que leur caractère raciste est avéré. Ce qui dans un langage plus trivial, pourrait s’exprimer ainsi :

« moi noir, moi juif, moi asiatique, moi blanc... Je n’ai que foutre de tes opinions,racistes ou antisémites, l’éssentiel est que tu me respectes »

Soit dit en passant, c’est le FN et les autres mouvements et groupuscules d’extrême droite, qui doivent se réjouir de cette querelle franco-française, judéo-noire.

Ce qui me frappe le plus dans cette affaire, et le caractère qui s’attache à tous ces intellectuels qui mènent la croisade, pour la déculpabilisation de l’Occident,ne tendons de l’homme blanc.En éffet,je ne sais par quelle aberration, j’ai toujours été amené jusqu’à un passé récent, à considérer la qualité de juif, comme étant le garant d’une sensibilité sur ces questions de racisme.

A la lueur des événements récents, et des tensions inter-ethniques exacerbées par le conflit du Moyen-Orient, j’ai pu mesurer mon erreur.Je pensais m’ettre enrichi à la lecture de beaucoup d’ouvrages de ces auteurs, mais désormais je reconnais prendre de la distance avec eux, tant leur démarche intellectuelle dans ces questions de déculpabilisation de l’occident et tout ce qui va avec, me semble relever du grand écart...moral ! Assurément entre Spinoza et Finkielkraut pour ne parler que de ces deux philosophes, je choisis Spinoza Gageons que s’il était encore de ce monde Jean-Paul Sartre apporterait quelques modifications à son fameux ouvrage « réflexions sur la question juive »


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