Bonjour,
« Ne sommes-nous pas plus enclins, nous français, à voter contre nos dirigeants que pour ou contre l’objet du referendum. ».
J’entends cela depuis des années dans la bouche des politiques et de leurs valets journalistes de France Inter. Mais ou l’avez-vous vu en vrai ?
2005 / le non à la constitution : contre Chirac ?
2000 / Le oui au quinquennat : Oui à Chirac (qui n’ s’était pas même prononcé clairement) ?
1992 / Le oui (juste) à Maastricht : oui à Mitterrand ?
1988 / Le oui à l’autodétermination de la nouvelle Calédonie : Amour de Mitterrand ?
Etc...
Bref, à part celui de 1969 dans lequel De Gaulle avait lui-même décidé d’engager sa tête, il n’y eu aucun autre cas.
Mais cette légende permet confortablement aux politiques d’écarter toute possibilité de recourir au référendum et ainsi de légitimer toute leur (in)action sur le dos de la seule élection présidentielle dans laquelle le « programme » ne représente qu’une infime partie des décisions qu’ils auront à prendre.
C’est tellement pratique de mépriser le peuple.... qui il est vrai le mérite bien puisqu’il réélit sans cesse ceux-là même qui le méprisent.
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