bonjour
à noter que les universitaires eux-mêmes, par leurs agissements, se tirent une balle dans le pieds
http://etats-generaux.jeunes-chercheurs.org/documents/contributions/Contribution%20Neveu/view
Je suis membre depuis une douzaine d’annees du conseil scientifique de l’Universite Montpellier II, et je decouvre encore de temps en temps des comportements que je n’aurais JAMAIS crus possibles avant d’arriver ici. J’aurais considere les personnes qui m’auraient decrit ces dysfonctionnements universitaires comme de grossiers exagerateurs. Et encore, Montpellier II (ou il se fait donc encore bien trop souvent de grosses betises) est tres tres loin d’etre la pire de nos universites. En fait, je considere qu’elle fonctionne presque du mieux possible etant donne le caractere particulierement vicieux de la loi de 1984, un exemple edifiant de demagogie, qui laisse les universitaires se battre entre eux en vase clos, tous juges et parties.
A l’epoque, il y avait pourtant d’autres options : voyez le livre de Laurent Schwartz (un homme qu’on ne peut soupconner d’avoir ete de droite), « Pour sauver l’Universite », qui n’a malheureusement pas ete suivi. Mais les enseignants avaient « bien vote » et le gouvernement a cede a la demagogie, et nous a fait une loi dont nous subissons, subirons probablement encore longtemps les mefaits : par exemple, a cote, j’entends certaines choses qui se passent a Montpellier I et a Montpellier III ou il semble que magouilles, clientelisme, copinage, mandarinat et luttes de pouvoirs y soient plutot les modes de fonctionnement « normaux », empetrant les personnalites de valeur (il y en a partout) dans une melasse fetide, aux depens de la qualite de l’enseignement, donc des etudiants, et naturellement aux depens de la recherche. C’est dans cette melasse fetide que nous lavons notre linge sale en famille, comme trop humainement le milieu le souhaite. Comment peut-il en ressortir propre ? Je mets bien moins la responsabilite de ces dysfonctionnements sur les individus que sur les processus des prises de decisions, eux-memes consequences de l’organisation des universites prevue par la loi de 1984.
Pour moi, donc, pas l’ombre d’un doute, le PLUS GROS probleme de la recherche francaise est la MALGOUVERNANCE des universites.
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