hotah,
La méditation d’un seul, qui pourtant aime à se confier, représente il me semble la première démarche d’ouverture sur le monde. Certes, elle est introspective.
Henri Laborit fait l’éloge de la fuite. C’est il me semble un moyen à la portée des plus humbles aux nantis, donné à tout homme désireux de cultiver une harmonie vitale.
Quand nous étions enfants, pour certains d’entre nous, nous appartenions déjà aux personnages lunaires en partance pour l’astre des rêves et des songes. Déjà la société nous envahissait. Sur nos carnets d’écolier, des annotations, des jugements, nous assimilaient aux extraterrestres.
Devenus grands, tout au moins par la forme, nous avons su garder et cultiver précieusement des activités simples et motivantes. Jardins secrets, violons d’Ingres, occupations qui nous restructurent tout en nous reliant secrètement à notre environnement familial, professionnel, économique, écologique. Pas d’abandon, mais un recentrage d’objectifs divers et interactifs.
Notre vie prend sens, dans une vision globale et s’en trouve dynamisée.