J’aime assez l’expression « choc des ignorances ». Elle me paraît toute indiquée pour décrire les ferments de la violence.
Quant au blasphème, il n’est plus interdit depuis la Révolution et c’est heureux. Ce n’est cependant pas, contrairement à la liberté d’opinion et d’expression, un droit constitutionnel. Il est toléré mais on doit se poser la question : jusqu’où peut-on en faire usage ? Est-ce que chacun à son niveau peut s’en revendiquer sans limites ? Ce serait imprudent.
Vous dites que l’enseignement des religions serait inutile. Je ne suis pas d’accord. La tolérance repose sur la connaissance de l’autre, sans quoi ce n’est pas une tolérance active ni une laïcité active mais une simple « tolérance » au sens minimal (on accepte de faire avec sans savoir ce que c’est, sans chercher à connaître notre voisin).
Si cet enseignement permettait d’éclairer les consciences, il y aurait moins de blasphèmes provocateurs, aveugles, voire haineux. Il y a blasphème et blasphème...
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