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Non, non ; quand on a atteint le fond, l’entraide, la coopération refont surface. C’est ce qui s’est passé en Grèce, et, soudain, certaines idées renaissent !! La preuve Syrisa !
J’ai une copine qui étant dans la merde a fait le pas d’aller chercher de la bouf, là, gratos pour les pauvres. Un soir, me sachant dans la merde moi aussi, elle est arrivée avec un cabas ; dedans du lait, des nouilles, des nouilles et des nouilles ; j’ai gardé les nouilles, je ne bois pas de lait.
Non, les pauvres ne se nourrissent pas avec ce qu’on leur donne ; ils se remplissent, et s’ils ne bouffent que ça, ils ne tarderont pas à en crever !
Alors, la bonne nouvelle, c’est que les dames de charité qui distribuent leurs saloperies, seront au chômage, et qu’on sera obligé de partager ; on fera des boufs communes à la fortune du pot, et les mauvaises nouilles, mangées ensemble, pourvu qu’un ait un oeuf et l’autre deux tomates, soudain, prennent une allure de fête ; tout seul dans sa cuisine, c’est pénitence !
Je prépare mon avenir immédiat dans le seul but de ces réseaux de survie ; j’ai des terres : jardin. J’ai un problème : comment avoir des poules en rase campagne, et éviter les renards ?
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