L’emploi est un marché. Le « marché de l’emploi ».
Il est intéressant car il permet au niveau micro-économique de comprendre ultra facilement la différence :
Entre la politique de la demande et la politique de l’offre.
Entre le Keynésianisme et le libéralisme.
Augmenter la demande de chomeur ne crée pas une offre d’emploi.
Par contre augmenter l’offre d’emploi fait baisser la demande d’emploi.
Il en est de même en économie.
La relance par l’état et l’interventionnisme de l’état sur la demande ne crée pas l’offre d’emploi.
C’est l’offre du marché libre qui crée l’emploi qui crée le pouvoir d’achat.
Les Allemands ou Anglais ont compris que c’est bien en favorisant l’offre d’emploi et non la manipulation du chiffre du chômage par l’état que le chômage recule.
Cela passe par comprendre que l’accumulation de capital peut permettre l’investissement qui génère une offre qui génère des emplois.
Nous devrions avoir tous les mois les statistiques de l’offre d’emploi, bien plus intéressante que le chiffre de chômeurs.
S’occuper des chômeurs, c’est joli, c’est social, c’est clientéliste, ils sont nombreux ils votent, c’est visible et payant politiquement, mais c’est de la politique à court terme..
S’occuper de l’offre d’emploi, c’est politiquement suicidaire dans un pays rempli de gauchistes jaloux de l’accumulation de capital, car c’est aider l’investissement, le capital risque, le capital développement, mais bien mieux et efficace pour régler le nombre de sans emplois.