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JMBerniolles 16 mars 2015 20:33

Dommage que cet article intéressant soit trop centré sur Onfray, pour lequel j’ai du mal à me défaire de sa critique, basse, lourdingue, imbue de soi-même (comme l’article le souligne justement de ce personnage très médiatisé, ce qui en dit long sur son aspect inoffensif pour le système) de Freud.


Cela provoque des commentaires haineux de la part de personnes incapables de sortir de leur cage idéologique comme le dit justement l’auteur. Je n’ai rien contre le fait d’être un inconditionnel d’Onfray, mais il faut lire l’article, le comprendre dans le cadre du respect auquel a droit tout auteur ici.

Sans que cela soit péjoratif Onfray n’est évidemment pas de la taille de Camus et Sartre, je me permettrai d’ajouter Aragon sous un angle plus poétique (c’était un temps déraisonnable on mettait les morts à table.... )

A leur terrible époque les questions de l’Homme (Met F), du poids de la société sur l’Homme (’M et F), de la possibilité pour l’Homme d’agir sur la société et la guerre, d’être lui-même dans ce contexte où l’humanité n’était pas reconnue pour beaucoup d’entre eux, étaient d’une importance capitale pour la Philosophie.

L’Homme révolté de Camus est très représentatif de cette démarche philosophique.

Aujourd’hui la société a changé. Le capitalisme n’est plus le capitalisme industriel d’Etat. Les marxistes disaient justement capitalisme monopoliste d’état, formule lourde mais juste. nous sommes sous un capitalisme financier, mondialisé sans visage, mais à l’emprise idéologique totale. Aujourd’hui camus écrirait sans doute l’Homme dominé.

Camus et l’Algérie est un autre thème évoqué. Comment ne pas rappeler sa condamnation des attentats terroristes. Camus était un français d’Algérie, comme il y a des français d’origine maghrébine, amoureux de ce pays qu’il décrit si bien : Alger et sa jeunesse... 
Je pense que sa position, la solution la plus intelligente, celle qui n’avait aucune chance avec les extrémistes des deux bords, que De gaulle a d’abord cherché à promouvoir était une Algérie indépendante avec sa population complète, unie dans ce projet d’avenir.

La France et l’Algérie souffrent encore de ce drame algérien conclut par l’exil de forces vives, hors du système purement colonial. 



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