L’argent, toujours l« argent qui gangrène, épuise, assassine, corrompt en menant vers leur perte une majorité de plus en plus »surfiscalisée« aux profit une minorité de vendus près à investir n’importe quoi pourvu qu’ils s’enrichissent davantage ! Clearstram, ce courant glauque et empoisonné, restera le symbôle détonnant de l’arnaque généralisée de l’ultra libéralisme (système capitalisme dopé d’amoralité extrême dans lequel les possédants ne se mouillent plus directement en laissant des intermédires _législateurs et magistrats, banquiers, ministres, hommes d’affaires, journalistes déresponsabilisés...etc... _ accomplir les basses oeuvres en récoltant au passage »le salaire de la bonne conscience« . Je comprends parfaitement l’écoeurement de Denis Robert qui doit faire face aux calomnies, aux institutions juridiques et médiatiques (ces dernières se distinguent d’ailleurs par un silence très prudent) aux ordres des manipulateurs tout-puissants. J’admire surtout le calme non-résigné de cet homme qui a eu le courage de faire son travail jusqu’au bout, en sachant les risques qu’il prenait, un peu comme les reporters de guerre de naguère. En tant qu’enquêteur, il a apporté sinon des preuves visibles par tous du moins un faisceau d’éléments et de documents accablants sur le fonctionnement »occulte« de la chambre de compensation Clearstream ainsi que des témoignages provenant de l’intérieur du vaisseau pirate dont les ports d’attache se trouvent étrangement dans des paradis fiscaux. Sans doute aurait-il pu, avant de divulguer son enquête au public, la monnayer grassement auprès des sous-pontes de Clearstream et profiter de la vie, comme on dit. Il n’en a rien fait. Il a seulement écrit des livres, des articles, tourné un film. Bref, il a usé de la liberté d’expression qui devrait être une des richesse essentielle de toute démocratie digne de ce nom. En cette époque de surcommunication, il aurait du être facile aux dirigeants de Clearstream de s’exprimer par la biais des médias en démontant les soi-disant »fausses accusations" de Denis Robert. Au lieu de cela, ils lui font payer au prix fort le fait d’avoir seulement exercer son métier, à coups de procès insensés, truqués. Une caricature de Justice ! Tant et si bien, qu’une fois de plus, il nous est démontré, à nous citoyens lambda, que la vérité elle aussi s’achète, à prix d’or. La vérité cachée, parce que monstrueuse. Ce qui me choque le plus dans cette histoire, c’est l’apathie des réactions que suscite cette affaire qui devrait révolutionner cette majorité dont je fais partie, les gens d’en bas, comme disait le vénérable Raffarin. Après cela, on ne s’étonnera point que des petits Sarkozy puissent pérorer de ci de là en provoquant tant de faux débats inutiles. Et nos socialos alanguis, qu’en pensent-ils ? Rien si l’on se reporte à leur derniere partie de campagne. A la niche, citoyens) Une fois de plus, nous en serons quitte pour la culpabilité des urnes, comme en 2002. Verdict : à quoi bon si les faux culs ont toujours raison.
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