La question qui tue reste la même : Comment en sommes-nous arrivés là ?
Et celle, subsidiaire : Y avait-il un autre chemin possible pour l’homme ?
Perso, ma conviction est que l’humanité est prisonnière du système solaire. Que les exoplanètes dont les médias nous parlent tant, resteront hors de portée sachant que la plus proche étoile est à plus de mille années de voyage. Il n’y a pas de planète B pour l’humanité.
Aucune percée technologique, aucune voie de recherche, n’existent pour réduire cette durée.
On peut imaginer des stations spatiales sophistiquées échappant aux affres d’une humanité en perdition faute d’avoir su s’adapter à sa démographie galopante associée à une féroce compétition entre individus mais cela ne concernera que quelques milliers de personnes au mieux.
En tant qu’espèce, nous sommes assez intelligents pour contrôler notre environnement mais pas assez pour ne pas le détruire. Nous sommes assez intelligents pour nous rendre compte que nous allons vers une rupture globale mais pas assez pour freiner le processus pervers.
Nous allons passer de 7 milliards d’humains à 15 milliards en quelques décennies. C’est beaucoup trop rapide pour que nous puissions nous adapter.
L’auteur pointe avec ironie l’illusion de la croissance perpétuelle. Dans certains pays, la majorité des habitants vivent plus que confortablement, dans d’autres, c’est la misère globale. Paradoxalement, c’est le bloc de pays le plus riche qui se montre le plus exigeant, le plus agressif, le plus cupide, le plus dangereux pour le reste du monde.
Le pire n’est jamais sûr mais à moins que nous changions radicalement notre façon de considérer la vie en général, il est très probable.
Commençons par changer nous-même.
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