Ils étaient analphabètes et illettrés. Rien d’étonnant, la majorité des travailleurs immigrés marocains ou algériens sont venus, de leur plein gré, « ramasser les billets de banque dans les arbres ». Ils vivaient tous dans les campagnes, tentant d’exploiter un lopin de terre « prêté » par le gouvernement ( qui avait nationalisé toutes les exploitations agricoles des « colons »), sans outils, sans animaux, sans eau et sans électricité, sans toit, sous des tentes « haïmas » en peau de chèvre.
En contrepartie de leur travail, on leur a versé un salaire décent pour nous, une manne pour eux, on a instauré le regroupement familial, on les a logé dans des appartements avec l’eau courante, l’électricité et le chauffage, on leur a versé des allocations logement et familiales, la gratuité et l’accès aux soins, la gratuité de l’enseignement, la carte d’identité nationale pour ceux qui la voulaient etc etc Faudrait-il encore faire repentance de tous ces bienfaits ? Ne sont-ils pas considérés comme tous les français, ni plus ni moins, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs ? Devrons nous battre notre coulpe éternellement, leur donner nos maisons, nos filles, nos fils, renoncer à nos coutumes et religion ? Au nom de quelle faute, de quelle culpabilité ?
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