ah plusieurs papes ont condamné l’esclavage mais aucun l’ont dit compatible avec le christianisme :
Cette interdiction fut respectée quelque temps par l’Espagne4, ce qui ne fut toutefois pas le cas pour le Portugal. Quant à la France, elle interdit aux navires chargés d’esclaves de mouiller dans les ports français5 et il était illégal en Nouvelle-France (Québec,Louisiane), jusqu’à ce que John Law, protestant d’origine écossaise, donc non tenu d’obéir au Pape, l’organise sous la Régence en Louisiane (1717). L’esclavage s’était d’autre part installé dans certaines colonies des Antilles comme fait accompli. Colbert avait tenté de l’encadrer par le code noir. Dans des villes comme Nantes et Bordeaux, il fut néanmoins le fait des Irlandais jacobites, pourtant catholiques. Mais Paul III était mort depuis longtemps. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_VII
« Rentré à Rome en 1814 le pape, avec l’aide du cardinal Consalvi, renoue des relations diplomatiques avec l’ensemble des nations européennes. Il entretient une correspondance suivie avec les chefs d’État européens. Une de ses préoccupations est l’abolition de l’esclavage. Lui qui a vécu cinq années de privation de liberté et d’humiliations diverses est devenu particulièrement sensible à cette question.
Dans une lettre du 20 septembre 1814 au roi de France, il écrit : « Pour bien se situer dans le sens des obligations morales, la conscience religieuse nous y pousse ; c’est elle en effet qui condamne et réprouve ce commerce ignoble par lequel les Noirs, non comme des hommes, mais simplement comme des choses vivantes, sont pris, achetés, vendus et pressurés jusqu’à la mort par des travaux très durs pour une vie déjà misérable »
Dans la même lettre, il interdit « à tous les ecclésiastiques ou laïques d’oser soutenir comme permis ce commerce des Noirs, sous quelque prétexte ou couleur que ce soit. »
Il est invité au Congrès de Vienne, en février 1815, où il se fait représenter par le cardinal Consalvi, qui contribue à obtenir que toutes les puissances s’engagent à réunir leurs efforts pour obtenir « l’abolition entière et définitive d’un commerce aussi odieux et hautement réprouvé par les lois de la religion et les lois de la nature. » 4
Il écrit plusieurs fois des lettres à ce sujet aux rois d’Espagne, du Portugal et du Brésil : sans guère être écouté. Ainsi, en 1823, il écrit au roi du Portugal : « Le pape regrette que ce commerce des noirs, qu’il croyait avoir cessé, soit encore exercé dans certaines régions et même de façon plus cruelle. Il implore et supplie le roi du Portugal qu’il mette en œuvre toute son autorité et sa sagesse pour extirper cette honte impie et abominable ». Ses successeurs immédiats seront moins actifs dans ce domaine ; il faudra attendre 1839 et Grégoire XVI pour que cette condamnation ferme soit de nouveau prononcée. »
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