Il me semble que l’article a bien caractérisé ce qu’est un prolétaire. La grande majorité des Français répond à cette définition. Ils se trouvent placés sous les ordres d’un employeur et exclus de toute réelle distribution des bénéfices réalisés. On leur prend une plus-value. Ils ne sont détenteurs d’aucune délégation de pouvoir, ni n’ont aucune influence sur les décisions prises en haut lieu.
Pourquoi, dans ce cas, des inégalités importantes dans les revenus ? Il y a des différences de qualification, mais surtout :
- Une sous-qualification croissante. Soit le salarié ne peut pas accéder à un emploi correspondant à sa qualification réelle, soit la qualification de son travail réel n’est pas reconnue.
- Des rapports des forces imposés par la précarité, plus des silences syndicaux sous la contrainte de la menace de délocalisation.
- Certains travailleurs parviennent, dans ces conditions, à mieux se défendre que d’autres. Ce n’est pas de leur faute.
Conclusion, à mon sens : il ne faut pas opposer entre eux les prolétaires à cause des différences de revenus. Bien au contraire, comme le dit l’article, ce qui fait peur aux pouvoirs en place, c’est la prise de conscience collective et solidaire, quasiment « nationale ».
Je suis également d’accord avec ceux qui ne croient pas à l’augmentation du niveau de vie dans les pays destinataires des délocalisations. L’exemple du Brésil est excellent : les revenus, aujourd’hui, y sont inférieurs à ce qu’ils étaient sous la dictature militaire. Pourtant, le Brésil est un pays assez industrialisé et à haut niveau technologique qui fabrique même des missiles pour les armées des pays occidentaux, USA compris. C’est triste.
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