Parmi les 3 grandes villes qui vont tester cette nouveauté, Bordeaux a déjà annoncé que la « salle de shoot » sera implantée en milieu médicalisé ( = à l’hôpital).
On voudrait torpiller cette mesure avant même qu’elle soit mise en pratique qu’on ne s’y prendrait pas différemment.
Pourquoi ? Parce que les toxicos accros aux drogues dures ont déjà, et depuis longtemps, la possibilité à tout moment de se faire prendre en charge par l’institution médicale (c’est-à-dire de se faire fortement inciter à suivre une cure de désintoxication). S’ils ne le font pas, c’est parce qu’ils n’en veulent pas.
Je ne les soutiens pas, je constate simplement leur comportement.
Alors cette initiative dans de telles modalités est vouée à l’échec. Les salles de shoot existent dans certains pays (tels la Suisse, le Portugal...) où elles fonctionnent très bien depuis parfois une vingtaine d’années, avec une réduction notable des risques d’exposition aux MST. Nulle part elles sont implantées dans des institutions médicales. Les toxicos ne s’y sentent ni fliqués ni contraints.
La France fait mine de ne pas l’avoir remarqué. Elle persiste dans son hypocrisie vis-à-vis des toxicomanes, comme d’hab.
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