Bonjour Jack,
J’aime bien votre article et les commentaires qui l’accompagnent.
Aujourd’hui, si l’on n’a pas le « gabarit » corporel des impératifs de la mode ou des instances médicales, parfois létales, l’on est nécessairement marginalisé.
Le culte du corps a dépassé le culte de la personnalité, de la bonté, de l’empathie, et même du talent. C’est triste...
Depardieu est un ours sentimental, un marginal de la « société de bienséance », et il a raison de ruer dans les brancards. Peut-être va-t-il un peu trop loin dans ses remarques ? Mais pour remettre les choses en place, il faut tout bouleverser, non ?
Rocla (que je salue) cite Rimbaud. Aujourd’hui, on n’a gardé de Rimbaud que ses poèmes, occultant la vie aventureuse qu’il eut.
Il y eut aussi Joseph Kessler, Henri de Monfreid et bien d’autres... Il est vrai qu’ils avaient, eux, un physique « convenable »... Peut-être la postérité ne gardera-t-elle de Depardieu que son talent ?
Cordialement.