C’est dommage, Jack, que vous ne soyez « pas assez généreux pour boire à la bouteille d’un clochard ». A partir de cette preuve d’empathie et de confiance, l’on peut découvrir bien des personnalités diverses qui nous apportent beaucoup.
Point n’est besoin d’avaler la moitié de la bouteille ! (je plaisante).
J’ai connu, lors de mes multiples voyages à l’étranger de pareils moments.
Un jour, en Tunisie, sur le site de El Shem, un groupe d’ouvriers installés à l’ombre, étaient en train de manger. Ils m’ont fait signe de m’avancer, avec en main, une théière et des gobelets. Je suis allée m’asseoir parmi eux, j’ai partagé un peu leur repas et leur boisson. A partir de ce moment-là, tous m’ont parlé franchement de leur vie, de leurs conditions de travail, de leurs bonheurs et de leurs petits malheurs. Je précise que c’était avant leur « révolution ».
Et plein d’endroits, j’ai rencontré des pauvres, des modestes, qui m’ont plus appris le sens du partage que bien des nantis, et dans des pays où les bien pensants d’aujourd’hui nous déconseillent d’aller parce que trop dangereux.
Quant aux habitants des Iles, quelles qu’elles soient, (Maurice, Seychelles, etc) il faut savoir partager leur quotidien, leur nourriture et même leur cabane ! Ce n’est qu’à cette condition qu’ils nous ouvrent leur coeur et leur amitié.