Le « sniper » a toujours était  l’objet de tous les fantasmes et fait souvent figure de héros dans les films de guerre à gros budget. Tout d’abord, il ne faut pas confondre le « sniper » et le tireur embusqué ou tireur isolé. Les tireurs embusqués qui ont connu leurs heures de gloire lors de la seconde guerre mondiale, étaient chargé de mener une guerre psychologique en cassant le morale des troupes adverses par la crainte qu’ils inspiraient et aussi en menant une guerre de propagande. Les héros les plus connus de cette guerre étaient : Simo Häyhä, un soldat finlandais de l’armée allemande (750 morts), Vassili Grigorievitch Zaïtsev, un soldat de l’Armée rouge dont le film Stalingrad raconte l’histoire (202 morts), Lioudmila Pavlitchenko, une femme soldat de l’Armée rouge (309 morts) don son effigie était représentée sur les timbres postes des états soviétiques au même titre que Youri Gagarine. L’officier SS Heinz Torwald, dont son histoire est aussi raconté dans le film Stalingrad, n’a quant à lui jamais existé il aurait été imaginé par les Soviétiques pour alimenter leur propagande. Le sniper est un soldat qui opère souvent seul ou en binôme en profondeur dans les lignes ennemies il a des connaissances poussées en tactiques, en survie, en transmission et bien sûr en tir à longue distance. Il est souvent utilisé pour recueillir et transmettre des informations. Il peut aussi être utilisé dans un but de guérilla urbaine, comme le héros du film. Cela c’est déjà fait à Stalingrad, à Beyrouth ou à Sarajevo, mais quand on les utilise pour cela, c’est que la situation militaire est particulièrement bloquée (certains diraient carrément merdique).

Est-ce que ces individus sont des psychopathes en puissance ? Il faut savoir qu’en cas de conflit, la grande majorité des soldats engagés volontaire ne seront en première ligne où comme le disent certains : « sur le front ». Ils seront affectés à la réparation du matériel, l’approvisionnement, dans les antennes médicales, la logistique, le maintien de l’ordre  etc. La minorité combattante est issue de régiment sélectionnant les soldats sur des critères de combattivité, d’agressivité,  de capacité physique, d’endurance et de caractère. Ce ne sont pas des psychopathes ou des criminels en puissance. Même si s’en était car il est fort probable qu’une minorité de ces gens-là aient des problèmes de comportement, l’instruction qu’ils auront acquis les placera dans des conditions où leur conscience sera affecté, car pendant leur phase de formation, les instructeurs s’appliqueront à casser voir détruire leur esprit individualiste pour créer une cohésion de groupe. L’individu soumis à cette formation ultra physique et brutale acquis ainsi les bases d’une interdépendance fonctionnelle. Ce que tout le Pour obtenir ce que tout le monde appelle : « un esprit de corps », on leur donnera à faire des exercices qu’ils ne peuvent absolument pas réaliser et une fois mis en situation d’échec ils comprendront d’eux même que seul ils ne sont rien. Il pourra par la suite se trouver dans des situations où sa vie sera mise en danger sans que cela l’inquiète plus que cela, car il pourra compter sur « ses frères d’armes ». Comme le groupe prime sur l’individu, les actes odieux qu’ils pourraient être amené à réaliser n’auront que peu de conséquence sur leur psychisme et cela même longtemps après qu’ils l’aient fait.

Ces troupes chargées de fournir une première réponse à une situation de crise ou de conflit sont regroupe dans les divisions parachutistes de tout pays ou aussi l’infanterie de marine pour les USA.

Mais alors si ces soldats n’éprouvent aucun remord, pourquoi il existe tant de comportements déviants lors du retour de ces soldats à la vie civile ? Chris Kyle a été abattu par un vétéran de la guerre d’Irak. Lors du conflit du Vietnam, il y eut deux fois plus de morts par suicides que de morts au combat. On vient de trouver une partie de la réponse : c’est l’effet blast. En d’autre terme, quand une personne est soumise continuellement à des souffles dus aux explosifs, cela conduit à un dérèglement psychique qui conduit la plus part du temps à des névroses, des dépressions et le cortège de faits divers qui va avec. Et cela se produit dans les même proportions pour les civils (bombardement au Vietnam, en Allemagne en Russie, au Japon)

Qu’est-ce qui motive un jeune homme à s’engager dans l’armée ? C’est une question que beaucoup de personnes se posent sans toutefois y trouver une réponse qui les satisfasse. Les médias vous diront qu’ils le font pour l’honneur de la patrie et du drapeau et pour défendre leur pays. Le militaire quant à lui restera asses évasif sur ses motivations profondes. La réponse est portant asses simple : avoir un travail et la solde qui va avec, vivre une aventure et voyager, acquérir une formation professionnelle pour ceux qui n’en ont pas.