Joli récit qui nous ramène à l’époque où la terre était bien plus grande, et où la France apparaissait elle même comme un continent.
Ah ! La magie des trains, de nos chers locos. C’est drôle j’avais la conscience d’une époque qui disparaissait, quand je prenais la loco pour me faire traverser en trois fois 60 kilomètres de Normandie, quand je revenais du collège, chaque semaine. C’était en 67 ; à la gare de Bernay j’achetais Pilote, et je lisais déjà les aventures du grand duduche, par un certain Cabu ; j’ai encore en tête l’halètement de basse de la locomotive hurlante rythmant la lecture.
Votre récit m’a ramené aussi dans un autre train mythique, que j’ai pris, en 75, et qui allait de Lahore à Quetta, traversant en trois jours, normalement, tout le sud du Pakistan....Passagers clandestins, gamins dansant au son des tambourins, afghans allant vendre leur tapis en iran, c’"etait le train de 1001 nuits.
De temps en temps, il fallait déblayer devant le sable du désert, ayant enfoui les voies.
Puis le train repartait, laissant derrière lui ceux qui ne courraient pas assez vite.
Une autre époque, une autre vie.