L’attaque portée par l’ASN contre l’industrie électronucléaire française est volontaire et préméditée.

Dans notre beau pays, chaque fois qu’une nouvelle attaque est portée contre notre industrie, dans quelque domaine que ce soit, sauf celui des éoliennes chères aux banquiers assoiffés de bulles financières, les ténors de comptoir de bar crient victoire. C’est une pitié de voire leur joie malsaine.

Pour commencer, l’ASN est un nid d’énarques écologistes qui suivent le vent dominant. Pas tous : le président, le sinistre Chevent, est un anti nucléaire fanatique. Il a été placé à ce poste en raison de ses convictions politiques. Il ne peut jouer son jeu qu’en raison du soutien inconditionnel de la caste journalistique et du verrouillage par le système des nominations à la tête de l’industrie électronucléaire, nominations d’individus soumis d’avance et incapables de défendre leur travail.

Ce qui se passe, c’est un coup de poignard mortel dans le dos de toute l’industrie française. Ceci est conforme aux volontés de Bruxelles : il faut que la France devienne une plateforme financière et touristique, et perde toute indépendance. Il y a quelques décennies, les aciéristes français étaient les meilleurs du monde. Par exemple, les sous marins nucléaires français étaient les seuls à avoir une coque d’un seul tenant, et il n’y a jamais eu un seul problème. Les cuves des centrales nucléaires étaient fabriquées en France et il n’y a jamais eu un seul problème. Le fait que notre aciérie soit moribonde semble fort réjouir notre ténor de comptoir de bar, qui par ailleurs se présente comme un défenseur de la classe ouvrière (sans aucune gêne).

Connaissant la mauvaise foi de l’ASN et son acharnement contre l’EPR de Flamanville, on peut avoir des doutes sur la réalité de ce qui est reproché à la cuve. C’est une question de normes, qui revêt un caractère très subjectif, quand le politique s’en mêle.

 Dans le cas présent, on parle de concentration anormale de carbone qui d’après l’infect Cabanel lui même, « entraînerait une résilience mécanique plus faible que prévu ». La encore, quelles sont les normes et les critères ?
En l’absence d’une commission scientifique indépendante de la politique, il est difficile d’avoir un avis.
Mais les cabanéliens font la danse du ventre, tout contents de cette aubaine.

J’attire votre attention sur le point suivant : la cuve d’un réacteur est l’élément le plus cher qu’on ne peut pas remplacer. Elle est donc soumise à des inspections très sévères. Vous imaginez un seul instant qu’on ait pu mettre en place la cuve de l’EPR sans de multiples contrôles, et que des défauts aient échappé à ces contrôles ? Pour un réacteur en construction, il y a en moyenne cinq visites par an du chantier. Sur le chantier de l’EPR, l’ASN a fait 18 inspections en 2014 !
Et ils n’auraient rien vu ? S’il y a un défaut rédhibitoire, il a obligatoirement été identifié depuis longtemps
Non, la « découverte » intervient au bon moment. Les deux EPR Chinois sont en passe d’être terminés, et l’un deux devait démarrer prochainement, ce qui aurait discrédité l’ASN, qui a donc porté son coup de poignard dans le dos au bon moment . Ils ont attendu que la cuve et le couvercle de cuve de Flamanville soient montés, ce qui rend toute opération ultérieure beaucoup plus chère, et ont manoueuvré pour empêcher in extremis le démarrage des réacteurs chinois.

Le sieur Chevent, dès l’annonce de cette prétendue « découverte », a prévenu en urgence et de sa propre autorité les Chinois. Cette manoeuvre abjecte ayant pour but de causer des dommages financiers irréversibles à AREVA. Ce qui prouve que c’est un gros con incompétent, puisque la cuve des réacteurs chinois est fabriquée par Mitsubishi (une entreprise fort prisée parce que non française) par ceux qui brûlent de prendre une revanche sur leur médiocrité. Malgré le fait qu’ils ne sont pas concernés par ce problème, les Chinois ont déclaré suspendre le démarrage de leurs deux réacteurs tant que cette affaire n’est pas élucidée (autant dire jamais).
Coup de poignard dans le dos salué avec enthousiasme par tous les traîtres de service, Cabanel, Victor et autres.

La France est presque définitivement cuite et vous vous en réjouissez. Vous me dégoutez !