Article de la plus grande mystification,
Je n’ai jamais bu de vins autant frelatés qu’en Beaujolais. Rappelons-le, le beaujolais était le vin des clochards, en témoigne la filmographie des années 30. Après la guerre, marketing oblige, quelques malins du cru ont monté en épingle des piquettes innommables avec des accents d’oenologues avertis et des qualificatifs risibles. Le beaujol’pif, de vin de ruisseau, était devenu un vin de salon.
La farce du beaujolais nouveau défie toutes les mystifications, et elle a gagné jusqu’au Japon. Les pauvres.
En arrivant en Saône-et-Loire, il y a 12 ans, j’ai voulu faire le tour des caves de Beaujolais. Mal m’en a pris. Je me suis fait rouler dans la farine avec, en plus des sourires et des sous-entendus qui me font dire qu’en Beaujolais, le sourire n’est que le masque de l’incompétence. Et du mauvais goût.
Allez y faire un tour, vous verrez, mais surtout , n’achetez rien ! Ce vin, malgré les évocations bachiques, donnerait sûrement de l’humeur et des aigreurs à n’importe qui. Ne confondons pas la mise en scène et les papilles.
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