Bonjour, Serge
Plusieurs points importants :
1) S’il y avait plusieurs millions de manifestants le 11 janvier, ceux qui arboraient « Je suis Charlie » étaient très minoritaires. Et dans les discussions qui se sont engagées, beaucoup ont expliqué pourquoi ils étaient là, et pourquoi ils n’arboraient pas « Je suis Charlie ».
2) Sur ce slogan et les appels à manifester, beaucoup d’âneries - plus ou moins volontairement manipulatrices - ont été dites, et notamment celle consistant à faire croire qu’il s’agissait de mots d’ordre du gouvernement. C’est totalement faux ! Le slogan est né dans la tête du directeur artistique d’un journal gratuit du net lorsqu’il a appris la tuerie de Charlie Hebdo. Vers midi le même jour, il envoyait ce slogan sur son compte twitter. Aussitôt, celui-ci était repris sur l’ensemble des réseaux sociaux (Twitter, Facebook, blogs) et faisait boule de neige, non seulement en essaimant le slogan, mais également en suscitant de multiples appels à manifester le week-end suivant. Les pouvoirs publics ont pris le train en marche.
3) S’il eût en effet été souhaitable que ces grands rassemblements s’organisent tout autant pour défendre les libertés et rendre hommage aux victimes des attentats que pour exiger une recherche des causes, soyons réalistes, cela n’eût pas été possible : aucun thème basé sur des questions complexes - pour ne pas dire nébuleuses - de géopolitique n’ayant la moindre chance de rassembler plus de quelques milliers de personnes.
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