Arrête de nous prendre pour des cons Spartacus avec tes histoires de piscine !
C’est le distributeur d’eau Saur qui a saisi le
conseil constitutionnel, se plaignant que l’interdiction de couper
l’eau était "une atteinte à la liberté contractuelle et à la
liberté d’entreprendre".
La Saur fait partie de ces
entreprises raflées par les pirates de la finance. Rachetée en 2007
via un montage en LBO ( c’est à dire rachetée totalement à crédit
par un groupe de spéculateurs pour être transformée en
machine à cash ) la Saur est finalement tombée dans l’escarcelle
des créanciers de ses acheteurs, plus requins encore que les
premiers. Aujourd’hui, derrière la requête en inconstitutionnalité,
il y a donc BNP Paribas, Natixis et la Royal Bank of Scottland !
Heureusement, le Conseil constitutionnel a rappelé à ce
joli petit monde que les distributeurs d’eau évoluaient "sur un
marché règlementé" ( par le
code général des collectivités territoriales ) et que cette
réglementation visait entre autre à s’assurer "qu’aucune
personne en situation de précarité ne puisse être privée d’eau".Y
a pas une piscine dans ton bled Spartacus ? Alors vas-y et médite ce
proverbe Cree :
"
Quand le dernier arbre sera abattu,
la dernière rivière
empoisonnée,
le dernier poisson pêché,
alors
vous découvrirez que l’argent ne se mange pas"
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