@doctorix
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Pour appuyer vos dires, j’avais réalisé la traduction d’un extrait de l’interview de Shulamit Aloni par la journaliste Amy Goodman sur la web TV US « Democracy Now ! » le 14 août 2002 (interview disponible sur le site Internet www.democracynow.org : « Israel’s First Lady of Human Rights : A Conversation with Shulamit Aloni » 50:55 ). Un travail pour dépuceler un « Charlie boy » par une personnalité politique et une autorité morale incontestée. Shulamit Aloni est une femme politique israélienne née à Tel-Aviv en 1928. Ellea été parlementaire à la Knesset, fondatrice du parti Ratz (Mouvement pour les Droits civiques et la Paix) et leader du Meretz (parti laïc et socialiste). Elle a été ministre de l’Éducation de 1992 à 1993, émettant des critiques sur les pèlerinages organisés pour les étudiants israéliens dans les anciens camps de concentration – également organisés au US pour les étudiants juifs-américains par l’AIPAC et en France avec l’Union des étudiants juifs de France (UEJF, une des filiales du CRIF), incitant la jeunesse israélienne à l’agressivité et au nationalisme xénophobe en déclarant : « Ils marchent drapeaux déployés, comme s’ils étaient venus conquérir la Pologne ». Elle a été par la suite ministre des Communications, puis de la Science et la Culture jusqu’à sa retraite en 1996. Shulamit Aloni a reçu le « Emil Grunzweig Human Rights Award » décerné par l’Association pour les droits civils en Israël en 1998 et le « Prix Israël » en 2000. Elle est connue comme la « Première dame des Droits de l’homme » :
Amy Goodman : Votre voix est une voix critique que l’on n’entend pas souvent ici aux USA. Souvent, lorsque l’on critique la politique d’Israël, on est qualifié d’« antisémite ». Que répondez-vous à cela en tant que juive israélienne ?
Shulamit Aloni : C’est une combine que l’on utilise toujours. Lorsque quelqu’un en Europe critique Israël, alors nous sortons l’« holocauste ». Quand les gens dans ce pays [USA] critiquent Israël, alors ils sont « antisémites », et les organisations [juives] sont puissantes, elles ont beaucoup d’argent, et les liens entre Israël et l’« Establishment » juif aux USA sont vraiment très forts. Les organisations juives sont puissantes dans ce pays, comme vous le savez, elles ont du pouvoir, des gens talentueux, la puissance, l’argent, les médias, et d’autres moyens. Leur attitude face à Israël est « c’est mon pays, raison ou pas ». Ils s’identifient à lui et ne sont pas disposés à entendre des critiques. Et c’est très simple de jeter le discrédit sur les gens qui critiquent certains agissements du gouvernement israélien, de les étiqueter comme « antisémites », ou d’évoquer l’« holocauste » et la « souffrance du peuple juif ». Cela justifie tout ce que l’on fait au peuple palestinien.
Amy Goodman : Quelle est la puissance de groupes comme l’AIPAC, la présidence des importantes organisations juives aux USA, un acteur majeur de l’« Establishment » juif aux USA. Quel est son pouvoir sur la définition des politiques israéliennes ?
Shulamit Aloni : Ils sont puissants, car ils servent l’aile droite de la politique israélienne et reçoivent un fort soutien du gouvernement US. Si votre administration [gouvernement], pas seulement l’administration, mais aussi le Congrès, ne soutenaient pas ces organisations, alors elles ne seraient pas aussi puissantes qu’elles le sont. Elles ne représentent pas la majorité des juifs [américains] dans ce pays, et beaucoup disent « pas en mon nom ». Mais ils ne sont pas organisés, ils n’ont pas l’argent, le pouvoir, et ne sont donc pas acceptés par l’« Establishment » politique américain. C’est pourquoi vous entendez surtout leur voix [AIPAC], et leur voix est très puissante…
Shalumit pourrait dire à peu près la même chose sur la France. No comment.
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