"Il fallait donc tout faire pour empêcher Alexis Tsipras de tenir ses promesses électorales et de donner une chance à la Grèce. Et tout a effectivement été fait. " : en écartant dès le départ une sortie de l’euro, A Tsipras n’avait plus aucune marge de manœuvre.
On ne négocie jamais sans solution de rechange : ce n’est pas une négociation. Beaucoup d’économistes non orthodoxes (cf déclaration de Delphi par exemple) étaient prêts à aider Syriza pour préparer la sortie de l’euro, mais en persistant à vouloir rester dans l’euro à tout prix, Tsipras a été humilié et le peuple grec avec.
Le parlement grec ne servira plus à grand chose, sauf à valider l’inauguration des chrysanthèmes, les décisions importantes doivent avoir l’aval de la Troika. Pire, les décisions prises depuis l’accession de Syriza au pouvoir doivent être revues : on appelle cela une colonie.
On ne peut que souhaiter bon courage aux Grecs : qu’ils prennent leur destinée en main maintenant.
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