Mouais...
L’auteur aurait du lire les commentaires du « parisien » tiens, il n’aurait pas été décu du voyage ; ’pourquoiiiii ?disait une Leila (oui bin j’y peux rien, elle s’appele comme ca !) pourquoiii on autorise les gens à se mettre « à moitié nu » et qu’on interdit le voiiiiile ? heing pouquoiiiiiiiiiiiii ?
D’autres ailleurs sous entendaient que c’était bien fait pour la victime....
Je rappelle tout de même que l’agresseur s’est prise pour la police des moeurs (chose qui n’existe pas en france) exigeant le rhabillage de la victime ! quelqu’en soient les raisons invoquées, le fait n’est pas courant que je sache !...
Faire le dos rond, se laisser intimider et ne pas répliquer là comme dans les cars scolaires ou là aussi sévissent des bandes de filles que personne n’ose regarder dans les yeux de peur de prendre des coups ce n’est pas supportable..
et donc parfois le monde tourne mal (ou bien selon le point de vue que l’on adopte), à cause justement de cette goutte d’eau qui fait déborder le vase déjà bien plein de ce que l’on nomme pudiquement incivilités aux motivations plus ou moins claires, plus ou moins crédibles...
sans doute l’avons nous oublié, auparavant, il y a quelques décennies de cela, ce que certains nomment improprement dans le cas présent, embrouille entre filles, se terminaient dans le pire des cas par des paires de claques, pas par des lynchages de groupes, rarement par des jours d’ITT...
idem pour les garçons, d’un naturel plus bagarreur... aujourd’hui beaucoup de jeunes rasent les murs, craignant à la moindre remarque, au moindre désaccord de se prendre un coup de couteau ou plusieurs de types tellement lâches qu’ils agressent le plus souvent leur victime qu’en groupe ou armés...
Toujours tout minimiser est notre politique, confortable d’ailleurs.. même au prix du déni, comme celle qui consiste à considérer comme normal que des policiers à reims justement la même semaine se fassent caillasser eux, leur véhicule et ne puissent plus effectuer des controles d’identité dans certaines zones... pas plus que les pompiers, les véhicules du samu, voire les livreurs de colis postaux.
Le pire je crois est que d’en parler, de chercher ce qui se cache derrière cette violence, les motivations (conscientes ou inconscientes), dénoncer certaines dérives apparentes certaines exigences aux relents d’obcurantisme, vous vaut quasiment l’accusation de « mettre de l’huile sur le feu »...
Mais bon, comme le dit mon ami pas africain, A force de vivre courbé la tête dans le sable, faudra pas te plaindre le jour ou tu ne pourra plus vivre debout comme tout homme ou femme qui se respectent !