@smilodon
Que le « monde » s’en foute c’est l’évidence, tout comme c’est l’évidence, vous aurez peut être remarqué, qu’un discours n’a pas à être reconnu par le « monde » pour être digne d’intérêt.
Vous parlez d’action, de changer les choses ; je suis tout à fait d’accord, mais c’est précisément ce qui est en jeu dans le débat que j’ai essayé d’avoir avec l’auteur de l’article. La critique à l’égard du judéo-christianisme chez Heidegger a pour enjeu (et là voilà un enjeu véritable...) la domination de la situation historique.
C’est ce qu’il appelle le « Destin », l’idée qu’il faut manifester dans ce monde l’idée que l’on a de nous-même et qui rend possible l’action positive malgré les conditionnements du temps. Nous avons la certitude que le temps prendra toujours le dessus sur nous en dernier ressort, dans la mort, mais l’homme peut aussi, à l’occasion, posséder cette volonté héroïque, ce pessimisme fort face au tragique de la vie, qui lui permet de se transcender et d’agir librement. Tout l’intérêt de la critique Heideggerienne se trouve ici.
Qui vous dit que je me contente simplement d’en parler ?...
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